Bios des oratrices pour Mino-Bimaadiziwin — Vivre une bonne vie dans les communautés Niizh Manidoowag (bispiritualité)
Candy Palmater
Candy Palmater est conférencière, auteure, humoriste et actrice.
Elle est la créatrice et l’animatrice de l’émission de variétés primée The Candy Show diffusée à l’échelle nationale sur la chaîne APTN. Elle a aussi été à la barre de l’émission The Candy Palmater Show sur les ondes de CBC Radio One. Elle participe régulièrement à The Next Chapter et à Because News de CBC Radio. Candy est régulièrement animatrice invitée au talk-show d’après-midi de CTV, The Social.
Elle a joué dans de nombreuses séries télévisées, y compris The Trailer Park Boys, Call Me Fitz et Sex and Violence. Elle a été en nomination pour un prix de Screen Nova Scotia pour son rôle dans Forgive Me. Vous pouvez entendre la voix de Candy comme narratrice dans la série True North Calling de la CBC, ainsi que dans Skindigenous sur les chaînes APTN et PBS. Candy a été panéliste à l’émission Canada Reads de la CBC, en 2017.
Candy est auteure et actrice pour de nombreux spéciaux télévisés, y compris Ab Day Live, les Indspire Awards et le gala de récompenses cinématographiques imagineNATIVE Film Festival. Les mémoires de Candy, son premier livre, seront publiées chez Harper-Collins, au printemps 2022.
En 2020, Margaret Atwood a nommé Candy Palmater comme l’une des 14 femmes sur la scène internationale qui façonnent l’avenir.
Candy a eu l’honneur de prononcer le discours d’adieu à la fin de ses études à la Dalhousie Law School. Elle a par la suite exercé en droit du travail et des Autochtones dans une grande entreprise avant sa transition vers le monde du spectacle. Elle a aussi été directrice de l’Éducation mi’kmaq au ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse pendant une décennie. Candy a été instructrice pour le programme Tradition Year de l’Université Dalhousie et est régulièrement conférencière invitée au Seneca College.
Pendant plus de vingt ans, Candy a parcouru le monde pour parler du pouvoir de la bienveillance, de l’amour et de l’acceptation de soi. Elle s’adresse à des auditoires de tous les âges et de tous les horizons en abordant des sujets, comme l’inclusion et la diversité. Dans ses conférences, elle s’inspire de sa propre expérience pour toucher les gens d’une manière très personnelle.
Candy croit que nous sommes plus forts ensemble et que l’on ne peut jamais avoir trop de CANDY!
Denise Cole
Denise Cole (elle/iel) est une personne métisse inuite labradorienne bispirituelle. Vivant à Happy Valley-Goose Bay, Denise coordonne un projet sur la santé sexuelle des jeunes au centre d’accueil Labrador Friendship Centre qui offre des espaces sûrs pour le mentorat intergénérationnel.
Denise est membre de divers conseils d’administration : Wabanaki Two Spirit Alliance, Réseau canadien autochtone du sida, Grand Riverkeepers Labrador et Comité SIDA de Terre-Neuve et du Labrador. Denise fait partie de divers conseils consultatifs et collectifs et a aussi cofondé Safe Alliance, un groupe du Labrador faisant la promotion du respect, de l’inclusion, de la diversité et de l’égalité pour la communauté 2SLGBTQ+.
Denise fait partie du groupe de défense de la terre et de l’eau Mother Earth ayant été trouvé coupable devant un tribunal civil pour son opposition au projet hydroélectrique Muskrat Falls. Ayant reçu le nom d’« Élan tacheté », iel reçoit du mentorat d’Aînés et de Guides pour célébrer des cérémonies sacrées et emprunter un chemin spirituel en portant un sifflet en os d’aigle.
Croyant que la réconciliation ne peut exister sans vérité, Denise endosse ses responsabilités devant ses ancêtres et les prochaines générations tout en empruntant le chemin rouge de la guérison. Iel se présente à cet événement avec les mains propres et le regard franc en ayant pour but de poursuivre la création d’un cercle commun de solidarité.
Fyre Jean Graveline
Je suis une survivante bispirituelle et résiliente du pensionnat autochtone Sacred Heart Mission du Nord du Manitoba. Je suis une descendante de ma mère qui a été placée au pensionnat autochtone de Duck Lake et dont la mère a été placée dans un pensionnat au Wisconsin. J’ai été employée de soutien durant le déroulement du processus de règlement relatif aux pensionnats autochtones et j’ai fait partie de l’équipe nationale de counseling durant les événements de la CVR.
Je m’intéresse vivement à la guérison des blessures profondes liées au traumatisme intergénérationnel et collectif. J’ai une soif de savoir inépuisable en ce qui concerne la façon de rendre plus visibles notre traumatisme et notre résilience dans nos histoires personnelles lorsque nous nommons et reconnaissons la douloureuse histoire et les structures actuelles et toujours en évolution de la domination coloniale patriarcale et que nous leur résistons.
En tant que grand-mère métisse, thérapeute, artiste, activiste et éducatrice, je travaille et je joue au quotidien pour contester la Domination sous toutes ses formes en tissant de nouveau les connexions entre la Spiritualité, la Guérison, les Arts, la Terre mère et le Changement social. Je m’engage à : rétablir nos Pouvoirs sacrés en tant que personne bispirituelle et en tant que femme; inspirer les Réconcili-Actions entre les Nations autochtones et de colonisation; améliorer la relation de viabilité avec notre Terre mère; et insister sur les Droits de nos Relations à Être, à Croire, à Avoir et à Devenir.
J’ai écrit des livres, Circle Works : Transforming Eurocentric Consciousness (1998, 2012) et Healing Wounded Hearts (2004), ainsi que de nombreux articles et poèmes, y compris un texte que j’ai composé en réponse aux processus relatifs aux pensionnats autochtones et à la CVR : So I. We are Still The Problem. What’s new? What’s known?, Canadian Social Work Review, vol. 31, no 2, 2014.
J’écris en ce moment un autre livre sur le pouvoir des arts thérapeutiques qui sera potentiellement intitulé LIFE as Medicine et qui réunira des pratiques et des théories transformatrices radicales dans divers cadres : le vécu, les Autochtones, le féminisme et l’écologie. Je suis une artiste prolifique et une activiste de la justice sociale et environnementale.
Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».
Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.