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Les membres du Cercle des survivants

Les survivantes et les survivants des pensionnats autochtones ont donné aux peuples autochtones et non autochtones l’occasion d’entreprendre un cheminement menant vers le cadeau de la réconciliation. Ce sont les survivantes et les survivants des pensionnats autochtones qui ont réclamé que le gouvernement et les autorités ecclésiastiques soient tenus responsables et imputables de leurs actions. Les survivantes et les survivants ont aussi demandé la création de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR). Les survivantes et les survivants des pensionnats autochtones continuent d’être les pierres d’assises du travail fait au pays pour rétablir la vérité et favoriser la réconciliation.

Le Cercle des survivants compte sept membres et guide le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR). Les membres :

  • S’assurent que la voix et les points de vue des survivantes et des survivants restent au cœur des programmes et des politiques du CNVR.
  • Fournissent des orientations et des conseils au CNVR, au Cercle de gouvernance, à l’Université du Manitoba et aux partenaires sur tout aspect important pour la grande communauté des survivantes et des survivants.

En savoir plus sur le Cercle des survivants du CNVR

« J’ai eu l’immense plaisir de faire partie du premier Cercle des survivants du CNVR. Il est important d’entendre la voix des survivantes et des survivants dans les processus de développement et de prise de décisions du Centre afin d’assurer l’inclusivité, l’équilibre et la vérité dans ce que reflète ce que nous “léguons” aux futures générations. » ~ Terri Brown, survivante et présidente du premier Cercle des survivants du CNVR.

Lila Bruyere

Lila Bruyere pratique la danse de l’Aigle et est membre de la Première Nation ojibwée de Counchiching, située sur territoire…

Lila Bruyere pratique la danse de l’Aigle et est membre de la Première Nation ojibwée de Counchiching, située sur territoire visé par le Traité no 3. Elle a élevé seule ses trois fils. Elle est grand-mère de sept petits-enfants et a deux arrière-petits-enfants. Lila Bruyere est une survivante d’un pensionnat indien et une survivante intergénérationnelle. Elle a été placée au pensionnat St. Margaret de Fort Frances, en Ontario, tout comme ses parents et les membres de sa fratrie.

Lila Bruyere a travaillé pendant 15 ans dans le domaine des dépendances. Elle est certifiée dans le domaine et est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en travail social de l’Université Carleton. Elle a obtenu une maîtrise en travail social en études autochtones de l’Université Wilfrid-Laurier.

Lila Bruyere tient à continuer de transmettre son message d’espoir aux autres survivantes et survivants des pensionnats indiens pour qu’ils commencent leur parcours vers la guérison. Pour y arriver, elle a préparé, avec son fils, un atelier intitulé Intergeneration: Mother & Son’s Healing Journey. Elle écrit aussi un livre sur la résilience afin de faire naître l’espoir et d’aider d’autres survivantes et survivants des pensionnats indiens.

 

 

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Wanbdi Wakita

Wanbdi Wakita est chef spirituel dakota et a consacré sa vie à adresser des prières pour les peuples. En tant…

Wanbdi Wakita est chef spirituel dakota et a consacré sa vie à adresser des prières pour les peuples. En tant que survivant des pensionnats autochtones, ancien soldat de maintien de la paix au sein des Forces armées canadiennes, chef de la Première Nation Dakota de Sioux Valley et chef de la danse du Soleil, Wanbdi Wakita a emprunté de nombreux chemins. Pendant plus de trois décennies, il a offert des services de counseling et pratiqué des cérémonies pour des détenus de divers établissements correctionnels. Il est actuellement le Grand-père en résidence du Programme d’accès de l’Université du Manitoba. En 2016, il a reçu l’Ordre du Manitoba pour le travail réalisé tout au long de sa vie afin de véhiculer un message de guérison et d’unité entre toutes les nations. Wanbdi Wakita possède un rare bagage de connaissances traditionnelles, culturelles et sacrées.

 

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Phyllis Googoo

Phyllis Googoo est membre de la Première Nation de Waycobah. Son mari, Bernie et elle sont les fiers parents de…

Phyllis Googoo est membre de la Première Nation de Waycobah. Son mari, Bernie et elle sont les fiers parents de trois enfants et ont aussi neuf petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. En tant que locutrice et défenseure de la langue mi’kmaq, Phyllis Googoo a élevé ses enfants en s’assurant qu’ils parlent couramment le mi’kmaq. Phyllis Googoo a aussi toujours aimé enseigner.

Elle est titulaire d’un diplôme du Nova Scotia Teachers College et de l’Université St. Francis Xavier. Elle enseigne actuellement à l’école de la Première Nation de Waycobah. Phyllis Googoo est une Aînée régionale de l’Assemblée des Premières Nations. Elle est membre du Conseil des aînés de We’koqma’q, de la Nova Scotia Native Women’s Association et du groupe de joueuses de tambour We’koqma’qewiskwa’q. En 2008, elle a reçu le prix Grand Chief Donald Marshall Sr. Elder Achievement Award en reconnaissance des contributions faites tout au long de sa vie pour la communauté mi’kmaq.

 

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Jimmy Durocher

Jimmy Durocher a grandi auprès de sa grand-mère métisse qu’il considère comme un modèle de force et de résilience et…

Jimmy Durocher a grandi auprès de sa grand-mère métisse qu’il considère comme un modèle de force et de résilience et il a fréquenté le pensionnat de l’Île-à-la-Crosse dans le Nord de la Saskatchewan. Il préside actuellement le comité du pensionnat de l’Île-à-la-Crosse. Il a fait partie de l’Aviation royale canadienne, est membre du conseil d’administration de l’Institut Gabriel-Dumont et a été président de la Nation métisse de la Saskatchewan. Parlant couramment le michif et le cri, Jimmy Durocher est actuellement président de la section locale métisse de l’Île-à-la-Crosse.

 

 

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Eugene Arcand

Cri de la Première Nation de Muskeg Lake, Eugene Arcand a passé neuf ans au pensionnat autochtone St. Michael de…

Cri de la Première Nation de Muskeg Lake, Eugene Arcand a passé neuf ans au pensionnat autochtone St. Michael de Duck Lake et deux ans au pensionnat St. Paul’s de Lebret, tous deux situés en Saskatchewan. Intronisé au Temple de la renommée sportive des Premières Nations, M. Arcand a consacré une grande partie de son temps à l’organisation d’événements régionaux et nationaux, comme des événements sportifs des Premières Nations, des événements culturels, des événements touristiques et des événements destinés à l’avancement des jeunes des Premières Nations.

Au cours des dernières années, par l’entremise du Comité des survivants des pensionnats autochtones de la CVR et du Cercle de gouvernance du CNVR, Eugene Arcand a travaillé pour faire en sorte que la population et les communautés de survivantes et de survivants soient informées des développements et des processus liés à la Convention de règlement relative aux pensionnats autochtones. Eugene Arcand attribue son succès au soutien et à l’amour de sa famille et de sa femme, Lorna Arcand, à qui il est marié depuis 48 ans. Ensemble, ils ont trois enfants, sept petits-enfants et trois chapans.

 

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Garnet Angeconeb

Garnet Angeconeb est un Anishinaabe, originaire du territoire traditionnel de la Première nation de Lac Seul. Il en est parti pour fréquenter le…

Garnet Angeconeb est un Anishinaabe, originaire du territoire traditionnel de la Première nation de Lac Seul. Il en est parti pour fréquenter le pensionnat indien de Pelican, près de Sioux Lookout, en Ontario, de 1963 à 1969. Il est diplômé de l’école de journalisme de l’université Western Ontario, à London. Angeconeb a travaillé pendant de nombreuses années à la Wawatay Native Communications Society, dans le nord de l’Ontario.

 Il a également travaillé à la station CBC de Thunder Bay. Fervent défenseur des survivants des pensionnats à l’échelle nationale, régionale et locale, il a été membre du conseil d’administration de la Fondation autochtone de guérison.

Garnet Angeconeb s’est efforcé d’établir des liens entre les peuples autochtones et le Canada, et milite en faveur de leur réconciliation. En 2012, il a été nommé membre de l’Ordre du Canada. Il s’est également vu décerner la Médaille du jubilé d’or de la reine en 2002, et la Médaille du jubilé de diamant de la reine en 2012.

 

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Maata Evaluardjuk-Palmer

Maata Evaluardjuk-Palmer fait partie de la dernière génération d’Aînés étant nés et ayant grandi sur les terres traditionnelles des Inuits.…

Maata Evaluardjuk-Palmer fait partie de la dernière génération d’Aînés étant nés et ayant grandi sur les terres traditionnelles des Inuits. Durant sa jeunesse, Maata a vécu dans un environnement naturel avec sa famille avant le déplacement à la baie Frobisher au Nunavut par le gouvernement du Canada. Ce déplacement a provoqué un choc culturel, car de nombreuses familles ont perdu leur mode de vie traditionnel et ont été réinstallées dans une communauté sédentaire ayant un style de vie à la canadienne. Enfant, Maata a fréquenté l’externat fédéral d’Apex, de 1960 à 1967. Elle est ensuite entrée au Churchill Vocational Centre de 1967 à 1968, puis a étudié au Keewatin Community College for Office Management.

 

Maata a été membre de plusieurs conseils d’administration : YMCA, Programme de formation de sages-femmes, Manitoba Inuit Association, comité de recherche sur la santé des Inuits et Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation. Maata est une grand-mère et une arrière-grand-mère qui aime participer à des événements communautaires et à des programmes éducatifs chaque fois qu’elle le peut.

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Phyllis Webstad

Phyllis Webstad est une Secwepemc du Nord (Shuswap) de la Première nation Xgat’tem Stswecem’c (bande de Canoe Creek). Elle a un…

Phyllis Webstad est une Secwepemc du Nord (Shuswap) de la Première nation Xgat’tem Stswecem’c (bande de Canoe Creek). Elle a un patrimoine mixte Secwepemc, irlandais et français. Née à Dog Creek, elle vit à Williams Lake en Colombie-Britannique. Aujourd’hui, Phyllis Webstad est mariée, a un fils, un beau-fils et cinq petits-enfants. Elle est la directrice générale de l’Orange Shirt Society, et parcourt le pays en racontant son histoire et en sensibilisant le public aux conséquences du système des pensionnats. Elle a maintenant publié deux livres destinés aux jeunes enfants, L’histoire du chandail orange et Le chandail orange de Phyllis.

 

Elle a obtenu un diplôme en administration des affaires de la Nicola Valley Institute of Technology, et un autre en comptabilité de l’Université Thompson Rivers. Phyllis a reçu en 2017 le prix Distinguished Alumni de l’Université Thompson Rivers pour son influence sans précédent sur les collectivités locales, provinciales, nationales et internationales grâce à son histoire du chandail orange.

 

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Edna Elias

Edna Elias était appelée par sa grand-mère « Haattuliarmiutaq », ce qui veut dire « habitante de la fine couche de glace », car…

Edna Elias était appelée par sa grand-mère « Haattuliarmiutaq », ce qui veut dire « habitante de la fine couche de glace », car elle est née près d’un lac de pêche en automne. Cela explique aussi pourquoi elle adore pêcher sur la glace, au printemps et à l’automne.

Enseignante de profession, Edna défend ardemment la langue et la culture inuites. Elle a vécu et respiré sa culture en milieu urbain, la mettant en valeur dès qu’elle le pouvait lors d’événements présentés à Edmonton. Elle partage ses connaissances culturelles à l’occasion de présentations dans des établissements d’enseignement et des écoles primaires de la ville. L’enseignement de l’inuinnaqtun, le dialecte des Inuits du cuivre de Kitikmeot de l’ouest du Nunavut, est une autre de ses passions. Elle offre de la formation à des adultes, des professeurs de langue, du personnel d’établissements préscolaires et de garderies, des éducateurs et des parents de jeunes enfants.

Après cinq ans comme commissaire du Nunavut, Edna est retournée dans sa communauté d’origine de Qurluqtuq, soit la communauté située à l’extrême ouest du Nunavut. Depuis son retour, elle a été très active dans sa communauté. Elle a mis sur pied une organisation serricole sans but lucratif, a ouvert les portes de sa maison aux femmes pour leur enseigner les méthodes traditionnelles de couture et de préparation de la fourrure et est l’une des membres Ayauqtiit (guide) dont le seul but consiste à offrir des conseils aux deux écoles. Elle a continué de faire du bénévolat dans ses loisirs. Plus récemment, elle et deux anciennes éducatrices ont lancé une entreprise pour promouvoir la préservation et la rétention de l’inuinnaqtun en donnant des cours de langue, en offrant des programmes et des services d’orientation, de conseils et de planification d’événements éducatifs et culturels, en produisant du matériel de lecture en inuinnaqtun et en soutenant les programmes de langue dans les écoles.

Tout cela s’est arrêté rapidement lorsque la maladie a freiné Edna et l’a forcée à déménager à Edmonton afin d’avoir un meilleur accès à des services et à des soins médicaux. « Je suis heureuse de dire que j’ai appris à vivre en fonction de mes nouvelles limites et que je NE laisse PAS la maladie contrôler ma vie », affirme Edna.

Vivant actuellement à Edmonton, Edna a été active dans différents cercles consultatifs autochtones en étant la voix des Inuits. Dernièrement, elle s’est jointe au conseil consultatif autochtone de l’Université Grant MacEwen, au conseil consultatif autochtone du Royal Alberta Museum, au Edmonton International Elders & Knowledge Keepers Circle pour le projet Indigenous Spaces, au conseil consultatif autochtone de la ville d’Edmonton et au conseil consultatif autochtone de pour le projet Towards Home (pour enrayer l’itinérance).

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Anciens Cercles

Membres du Cercle des survivants 2017-2019 (en anglais)

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Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».

Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.