Company Logo

Chronologie des pensionnats autochtones

1831

Ouverture de l’Institut Mohawk à Brantford, en Ontario.

L’Institut Mohawk à Brandford, en Ontario. Bâtiment de trois étages avec une entrée à colonnes, quatre cheminées et une coupole au sommet.
Page 48 de la Loi sur les Indiens (appelée Acte des Sauvages) de 1876, avec l’introduction de la loi et les définitions des termes « bande », « bande irrégulière » et « Sauvage » (Indien).

1876

La Loi sur les Indiens est adoptée et confère au gouvernement le droit exclusif de passer des lois au sujet des Autochtones et de leurs terres. Cette Loi détermine qui est autochtone et établit les droits connexes reconnus par la loi.

1883

Sir John A. Macdonald autorise la création des pensionnats autochtones dans l’Ouest canadien. Sir Hector Langevin, secrétaire d’État pour les provinces, déclare au Parlement : « Pour pouvoir éduquer les enfants correctement, nous devons les séparer de leurs familles. Certains peuvent penser qu’il s’agit d’une mesure radicale, mais nous n’avons pas d’autre choix si nous voulons les civiliser. »

Des élèves autochtones et des membres du personnel religieux sont assis sur une colline surplombant une rivière près du pensionnat autochtone de Qu’Appelle, en Saskatchewan.
Page 108 de l’amendement à la Loi sur les Indiens interdisant les munitions et les Potlachs, et restreignant le transfert de propriété.

1885

Modification de la Loi sur les Indiens – Les cérémonies autochtones traditionnelles, comme le potlatch et la Danse du Soleil, sont interdites.

1907

Le Dr P. H. Bryce, médecin inspecteur du ministère des Affaires indiennes, rapporte que les conditions sanitaires dans les pensionnats autochtones sont un « crime national ».

Deux rangées de lits en fer blanc avec de la literie blanche dans un grenier. Un élément de chaque lit a été barré d’une croix à l’encre rouge.
Image en noir et blanc d’un homme blanc renfrogné entouré de plus d’une vingtaine d’enfants autochtones dans ce qui pourrait être un wagon de chemin de fer.

1920

Duncan Campbell Scott, surintendant adjoint au ministère des Affaires indiennes, rend la fréquentation des pensionnats autochtones obligatoires pour les enfants âgés de 7 à 15 ans.

1951

Des révisions majeures sont apportées à la Loi sur les Indiens — les femmes sont autorisées à participer à la démocratie de bande et les interdictions concernant les coutumes et les cérémonies autochtones sont levées.

Page 131 de la Loi concernant les Indiens de 1951, qui comprend les définitions de « bande », « enfant », « conseil de bande », « ministère », « électeur » et « domaine ».
Photo couleur des années 1950 montrant des enfants autochtones debout sur un chemin et dans un champ, vêtus de vêtements d’hiver, avec un long bâtiment blanc en arrière-plan.

1958

Les inspecteurs régionaux du ministère des Affaires indiennes recommandent l’abolition des pensionnats autochtones.

1961

Modification de la Loi sur les Indiens – Les Indiens inscrits peuvent voter sans devoir renoncer à leur statut.

Photo des années 1950 ou 1960 d’une rangée de sept adolescents autochtones portant des costumes et souriant.
Page 10 d’un document sans titre en anglais et en français traitant des droits des peuples autochtones du Canada ainsi que de la péréquation et des disparités régionales.

1982

La Loi constitutionnelle est modifiée. Elle reconnaît et confirme désormais les droits des « Indiens, des Inuits et des Métis du Canada ».

1986-1994

L’Église Unie, les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, l’Église anglicane et l’Église presbytérienne présentent des excuses officielles pour leur participation au système des pensionnats autochtones.

Groupe de quatre personnes, incluant des enfants, dont deux en tenues traditionnelles, debout sur une scène devant un mât totémique et un panneau indiquant Remembering the Children (« se souvenir des enfants »).
Page du sommaire des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation concernant une enquête publique.

1996

Publication du rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones. Le rapport réclame une enquête publique sur les effets des pensionnats autochtones sur des générations d’Autochtones.

1996-1998

Des recours collectifs commencent à voir le jour, y compris le recours mené par Willie Blackwater et Nora Bernard.

Page du registre de Vancouver concernant l’audience de la Cour suprême dans l’affaire des survivants contre la Reine et l’Église unie du Canada.

2005

Phil Fontaine, le chef national de l’Assemblée des Premières Nations, annonce un recours collectif contre le gouvernement du Canada concernant l’héritage des pensionnats autochtones.

2008

Le premier ministre Stephen Harper présente des excuses aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis à propos du système des pensionnats autochtones. Référence photographique — La Presse canadienne : Fred Chartrand.

Onze leaders, survivantes et survivants autochtones forment un cercle sur le terrain du Parlement à l’occasion de la présentation des excuses du gouvernement canadien.
Trois personnes autochtones sont assises sur une scène, enveloppées dans des couvertures, avec des branches de cèdre devant elles.

2009

Dans le cadre de la Convention de règlement relative aux pensionnats autochtones, la Commission de vérité et réconciliation (CVR) s’amorce et présente des événements dans tout le pays pour écouter les Canadiennes et les Canadiens qui veulent partager leurs histoires sur les pensionnats autochtones.

2010

Premier événement national de la CVR tenu à Winnipeg, au Manitoba.

Le juge Murray Sinclair s’entretient avec un Autochtone sous des regards attentifs.
Un groupe de personnes entoure la boîte en bois cintré. Deux tiennent un document dans une chemise.

2013

Cérémonie de signature reconnaissant officiellement l’Université du Manitoba et ses partenaires comme hôtes permanents du Centre national pour la vérité et la réconciliation.

2014

Événement final de la CVR tenu à Edmonton, en Alberta.

Un groupe de personnes, dont le juge Murray Sinclair, tend une courtepointe au-dessus de la boîte en bois cintré.

2015

Cérémonies de clôture de la Commission de vérité et réconciliation.

Inscrivez-vous pour notre bulletin d'information

Restez informé des actualités, des événements et des initiatives du NCTR

Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».

Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.