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Message du président et des commissaires

Message du président, Université du Manitoba

Michael Benarroch

L’Université du Manitoba est honorée d’abriter le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) sur le campus Fort Garry et de participer à l’œuvre essentielle de promotion de la réconciliation menée par le CNVR.  

En octobre 2011, l’UM est devenue le premier établissement d’enseignement postsecondaire au Canada à présenter officiellement ses excuses aux survivants des pensionnats autochtones dans une déclaration intitulée Statement of Apology and Reconciliation to Residential School Survivors (PDF) dans laquelle elle admet son échec du fait de ne pas avoir su reconnaître ni contrer l’assimilation forcée des peuples autochtones et la perte consécutive de leurs langues, cultures et traditions. L’Université du Manitoba maintient son engagement à donner suite aux volontés exprimées dans ces excuses historiques et à s’employer, de concert avec ses partenaires, à soutenir le CNVR dans la réalisation de son mandat. 

J’espère que notre site Web vous inspirera et vous incitera à vous renseigner sur le système des pensionnats autochtones et ses conséquences. Je vous encourage à parcourir le contenu du site, à prendre part aux activités annoncées et à approfondir vos apprentissages. Nous devons tous prendre conscience du rôle que nous pouvons jouer en faveur de la réconciliation.

C’est dans cet esprit que notre communauté de l’UM cherche à favoriser l’éducation, le dialogue et la prise de mesures concrètes pour donner suite aux 94 appels à l’action. Nous reconnaissons, spécialement en tant qu’hôte du CNVR, notre responsabilité d’agir en ce sens en prônant un dialogue et des plans d’action constructifs pour assurer un meilleur avenir à tous. 

Nous sommes honorés de poursuivre notre coopération avec le CNVR en vue de soutenir nos communautés et le reste du Canada sur la voie commune de la réconciliation.

Université du Manitoba du président

Michael Benarroch

Message du premier président

Message des commissaires de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) et membres honoraires du Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR)

De gauche à droite : Mme Marie Wilson, Ph. D., l’honorable juge Murray Sinclair et le chef Wilton Littlechild

L’établissement d’un centre national ayant pour mission de préserver à jamais les vérités des pensionnats autochtones du Canada a été l’une des plus importantes responsabilités confiées à la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR). Dans le cadre du mandat légal de la CVR, cette responsabilité est précisée en toutes lettres dans la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, signée en 2007 par des représentants des survivantes et survivants des pensionnats autochtones, des groupes autochtones, le gouvernement fédéral et des églises.

Afin de remplir cette partie de notre mandat, nous avons réuni des spécialistes internationaux en matière de contrôle communautaire autochtone et dans les domaines des pratiques exemplaires, des principes et des protocoles nationaux et internationaux pour l’archivage du matériel sur les Autochtones et les droits de la personne. Par la suite, nous avons lancé un appel de soumissions auprès de diverses organisations en vue d’accueillir le centre national. Le 21 juin 2012, nous avons eu l’honneur d’annoncer que le centre national serait accueilli par l’Université du Manitoba, en collaboration avec un vaste réseau de partenaires de tout le Canada.

Voici ce que dit la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens concernant la création de la CVR : « On observe un nouveau et puissant désir de tourner la page sur les événements passés, afin qu’il nous soit possible de bâtir un avenir plus solide et plus sain ».

Pour y arriver, la CVR a travaillé sans relâche pour déterminer exactement sur quoi les anciens élèves des pensionnats autochtones et toute la population du Canada devaient tourner la page.

Les réponses se trouvent dans près de 7 000 déclarations enregistrées sur vidéo de survivantes et de survivants des pensionnats autochtones et intergénérationnels, ainsi que dans des millions de documents provenant du gouvernement et des églises qui attestent leurs expériences. Ces documents sacrés sont au cœur des archives du CNVR et sont accessibles en tout temps à toutes les Canadiennes et à tous les Canadiens.

Les survivantes et les survivants des pensionnats autochtones nous ont dit avoir besoin de tourner la page sur la honte et la souffrance laissées par les violences exercées contre leurs langues, cultures, spiritualités, traditions, familles et communautés. Les survivantes et survivants intergénérationnels nous ont dit avoir besoin de tourner la page sur la confusion et le dysfonctionnement dont ils ont si souvent hérité. Les Canadiennes et les Canadiens non autochtones nous ont dit avoir besoin de tourner la page sur leur ignorance de l’histoire et des séquelles des pensionnats autochtones, une ignorance qui alimente le racisme et limite le potentiel du Canada.

Ironiquement, le fait de laisser ce passé derrière nous signifie que nous allons le préserver à dessein et avec dévouement pour pouvoir nous souvenir des leçons tirées, tout en allant de l’avant.

En tant que commissaires de la CVR, nous sommes profondément reconnaissants envers tous ceux et celles qui ont offert des déclarations et des documents à la CVR, ainsi qu’envers l’Université, toutes les personnes et tous les groupes qui continuent désormais d’enrichir les remarquables et impérissables archives autochtones.

Les commissaires de la CVR et membres honoraires du CNVR

Juge Murray Sinclair, président

Mme Marie Wilson, Ph. D.

Chef Wilton Littlechild

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Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».

Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.