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Le drapeau des survivants a été hissé à nouveau sur la Colline du Parlement pour commémorer et honorer les survivants des pensionnats et les enfants qui ne sont jamais rentrés à la maison

 

Le 1er octobre 2024 — Ottawa, territoire non cédé de la Nation algonquine, Ontario — Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada

L’histoire du Canada est à jamais marquée par la tragique réalité du système des pensionnats, lequel a séparé de force les enfants autochtones de leur famille et de leur communauté, les exposant à la violence, à la négligence et à l’interdiction de pratiquer leur culture, leurs traditions et leurs langues. Aujourd’hui, des survivants des pensionnats des Premières Nations, des Inuit et des Métis se sont rassemblés sur le territoire non cédé du peuple algonquin anishinabeg pour hisser de nouveau le drapeau des survivants sur la Colline du Parlement. Les survivants se sont réunis pour partager leurs vérités au sujet du système des pensionnats indiens et pour honorer la mémoire de tous les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux.

Des survivants, l’Aînée Claudette Commanda, et des représentants du Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR), étaient accompagnés de dirigeants d’organisations autochtones nationales, de Son Excellence la très honorable Mary Simon, gouverneure générale du Canada, et de l’honorable Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones.

Le drapeau des survivants sur la Colline du Parlement rend hommage aux enfants qui ne sont jamais revenus des pensionnats et reconnaît les traumatismes persistants et les répercussions continues sur les survivants et les générations qui les ont suivis. Il s’agit d’un important rappel du traitement honteux réservé aux peuples autochtones au Canada et symbolise l’engagement continu du Canada envers la réconciliation.

Citations

« Je suis honorée de participer à la cérémonie d’aujourd’hui sur le territoire algonquin anishinabeg non cédé. Le chemin vers la réconciliation n’est pas simple et il reste encore beaucoup de travail à faire. La rencontre d’aujourd’hui est un autre pas dans la bonne direction, car nous écoutons les survivants, nous écoutons leur histoire orale et nous leur rendons hommage dans leur cheminement vers la guérison. »

– L’Aînée Claudette Commanda

« En tant que survivante du pensionnat d’Ermineskin, je suis remplie d’émotion lorsque je vois le drapeau des survivants hissé de nouveau. Partager mon histoire — mes vérités — fait partie de mon parcours et de ma guérison en tant que survivante. Je le fais pour que les gens comprennent ce que nous avons vécu en tant que membres des Premières Nations dans l’espoir que le passé ne se répétera jamais. »

– Laurie McDonald, survivante, Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation  

« Je suis une fière Inuite qui est ici aujourd’hui avec mes collègues survivants pour partager mon parcours. Bien que nous ayons tous des expériences différentes, il est important que nous unissions nos efforts en tant que communauté dans notre travail de divulgation de la vérité et d’éducation. Ce n’est jamais facile, mais il est essentiel que les générations futures sachent ce qui nous est arrivé, comment cela a touché nos vies et celles de nos familles et de nos communautés . La cérémonie d’aujourd’hui nous permet d’être entendus et reconnus. »

– Levinia Brown, survivante, Cercle de gouvernance du Centre national pour la vérité et la réconciliation

« Aujourd’hui est l’occasion de partager nos vérités et de pleurer ce qui a été perdu. Je porte ma ceinture Every Red River Métis Child Matters non seulement comme symbole de ma survie dans le système des externats, mais aussi comme outil d’enseignement pour éduquer les autres au sujet de l’expérience des Métis de la rivière Rouge dans ces établissements. » 

– Andrew Carrier, survivant, Cercle de gouvernance du Centre national pour la vérité et la réconciliation

« Cette commémoration et le travail que nous accomplissons au Centre national pour la vérité et la réconciliation sont au nom des survivants des pensionnats et en leur honneur. Leurs vérités font partie intégrante de notre histoire, une histoire qu’il ne faut jamais oublier. Nous poursuivrons notre travail d’éducation, d’aide aux communautés pour retrouver les enfants disparus grâce à la recherche et d’amplification de la voix des survivants, mais nous ne pouvons pas y arriver seuls. Nous avons tous un rôle à jouer dans une véritable réconciliation. Les Canadiens peuvent s’engager à en apprendre davantage sur les pensionnats et leurs répercussions continues, et nous avons besoin que les dirigeants du Canada prennent des mesures concrètes en vue de la réconciliation. »

– Stephanie Scott, directrice générale, Centre national pour la vérité et la réconciliation

« Hisser à nouveau le drapeau des survivants sur la Colline du Parlement est un puissant symbole qui rappelle à tous les Canadiens que la réconciliation commence par l’éducation et la compréhension. Il s’agit d’un moment pour en apprendre davantage sur les pensionnats, la signification du drapeau des survivants et l’engagement à l’égard de la réconciliation. Nous ne devons pas oublier les répercussions durables des pensionnats sur les peuples autochtones et, ensemble, nous devons agir pour remédier à leurs séquelles. »

– L’honorable Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones

Faits en bref

  • Le drapeau des survivants a été hissé pour la première fois sur la Colline du Parlement en août 2022.
  • Le drapeau des survivants a été créé pour – et par – les survivants afin de rendre hommage à tous les survivants, aux familles et aux communautés touchés par le système des pensionnats au Canada et de partager leur expression du souvenir partout au pays. Le drapeau a été élaboré en consultation et en collaboration avec les Inuit, les Mi’kmaq, les Atikamekw, les Cris, les Ojibway, les Dakota, les Mohawks, les Dénés, les Nuu-chah-nulth, les Secwepemc et les Métis Nation Survivors.
  • Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR), hébergé par l’Université du Manitoba, a été créé comme lieu d’apprentissage où les vérités des survivants sont honorées et gardées en sécurité pour les générations futures. Il incombe au CNVR de gérer et de partager les vérités des expériences des survivants de façon respectueuse et de travailler avec les éducateurs, les chercheurs, les communautés, les décideurs et le grand public autochtones et non autochtones pour appuyer le travail continu de vérité, de réconciliation et de guérison partout au Canada et au-delà.

Liens connexes

Le Centre national pour la vérité et la réconciliation

Chemin de la réconciliation – Relations Couronne-Autochtones  

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