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Message de Stephanie Scott, directrice générale du CNVR

 

Le mois de juin est un mois important pour les peuples autochtones, puisque nous célébrons le Mois national de l’histoire autochtone et la Journée nationale des peuples autochtones. Nous avons beaucoup de raisons de célébrer : nos peuples ont des cultures, des langues et des traditions riches et puissantes. Bon nombre d’entre nous continuent d’apprendre et de mettre en pratique nos modes de vie traditionnels, enseignés par les anciens et les gardiens des savoirs. Nous leur sommes reconnaissants de partager leur sagesse avec nos jeunes générations.

Malheureusement, c’est également une période où nous devons composer avec l’odieux des personnes qui nient la véracité de nos vérités, de nos expériences et de nos histoires orales. Les négationnistes iront écrire sur leurs blogues marginaux et autres plateformes douteuses et laisseront des commentaires haineux dans les médias sociaux pour remettre en question les expériences documentées des peuples autochtones, en particulier les survivantes et survivants des pensionnats.

Ces personnes diront des choses du genre : « ça n’est jamais arrivé », « ce n’était pas si grave que ça », « les pensionnats ont eu de bons côtés » ou, commentaire le plus répugnant, « aucun enfant n’est mort dans ces établissements ». Au CNVR, nous sommes témoins de ces affirmations sans fondement, une situation qui doit cesser. Ces tentatives d’effacer l’histoire doivent être contrées par la sensibilisation et la vérité.

Le CNVR est né de la Commission de vérité et réconciliation, établie pour favoriser la vérité, la guérison et la réconciliation. Nous continuons ce travail. Nous avons recueilli des millions d’enregistrements qui confirment les atrocités du système des pensionnats, y compris des milliers de déclarations enregistrées fournies courageusement par des survivantes et survivants. Ces déclarations documentent leurs expériences dans ces établissements et décrivent la négligence et la maltraitance physiques, sexuelles et affectives qu’ils ont subies.

Nous avons également créé le Registre commémoratif national des élèves pour garder en mémoire et honorer les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux. Le Registre comprend plus de quatre mille enfants nommés et anonymes identifiés grâce aux dossiers du CNVR et aux témoignages des familles.

J’invite les gens qui réclament des preuves à consulter le Registre et nos archives en tout temps. Acceptez les faits tels qu’ils sont présentés par les survivantes et survivants qui les ont vécus, ainsi que par leur famille et leur communauté qui en subissent encore les conséquences aujourd’hui. Respectez leurs vérités. Dénoncez les négationnistes qui n’ont rien apporté à la réconciliation au pays.

Je remercie par ailleurs les personnes qui s’impliquent, qui soutiennent notre travail et qui aident à amplifier les voix des survivantes et survivants. Les survivantes et survivants vous remercient.

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“Ka-kí-kiskéyihtétan óma, namoya kinwés maka aciyowés pohko óma óta ka-hayayak wasétam askihk, ékwa ka-kakwéy miskétan kiskéyihtamowin, iyinísiwin, kistéyitowin, mina nánisitotatowin kakiya ayisiniwak, ékosi óma kakiya ka-wahkotowak.”

Cree Proverb