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La nouvelle directrice générale du CNVR

 

Rencontrez Stephanie Scott La nouvelle directice générale du CNVR

Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) et l’Université du Manitoba sont heureux d’annoncer la nomination de Stephanie Scott au poste de directrice générale. Cette nomination marque le début d’une nouvelle phase cruciale pour le CNVR. Sous la direction de Stephanie Scott, le CNVR lancera des initiatives de numérisation et de recherche révolutionnaires. Parmi celles-ci figure la phase deux du projet Enfants disparus, une subvention de 6 millions de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) qui servira à développer une base de données consultable et à planifier un nouveau bâtiment d’archives.

« Si je ne me retrousse pas les manches pour essayer de changer les choses et travailler en faveur de la réconciliation, je ne me rends pas service, et je ne rends pas service à ma famille et à l’ensemble de la communauté », a déclaré Stephanie. « C’est pourquoi ce rôle au CNVR est si important pour moi. Je ne verrai peut-être pas de mon vivant tout le cheminement vers la réconciliation, mais j’espère profondément que le travail que je fais contribuera à améliorer les possibilités d’avenir et nous permettre de progresser vers l’atteinte de nos objectifs ».

« Stephanie est une membre importante de l’équipe depuis qu’elle nous a rejoints en 2016 », a déclaré la Dre Cynthia Wesley-Esquimaux, présidente du CNVR. « Elle est toujours disposée à écouter les survivants des pensionnats indiens et applique ses connaissances avec tact. Elle était la personne tout indiquée pour occuper la fonction de directrice générale. »

Stephanie est une Anishinaabe de la Première nation de Roseau River qui est née et a grandi à Winnipeg, au Manitoba. Avant de se joindre à l’équipe du CNVR en 2016, Stephanie Scott a travaillé à la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) à titre de gestionnaire de la collecte des témoignages. Mère de jumelles et grand-mère de quatre enfants, Stephanie est également une survivante de la rafle des années 1960.

Eugene Arcand est également un survivant. Cri de la Première nation de Muskeg Lake en Saskatchewan, Eugene Arcand a passé neuf ans au pensionnat indien St. Michael de Duck Lake et deux ans au pensionnat St. Paul’s de Lebret, tous deux situés en Saskatchewan. Ancien président du Cercle de gouvernance, Eugene est aujourd’hui membre du Cercle des survivants du CNVR.

« La réconciliation doit passer par la restauration des rôles traditionnels de leadership des femmes autochtones », a déclaré Eugene Arcand. « Stephanie dispose d’une grande expérience pratique, non seulement du fait de son rôle en tant que gestionnaire de la collecte des témoignages pour la CVR, mais aussi en raison de son expérience de survivante de la rafle des années 1960. Sa force est évidente, tout comme la passion qui la motive à faire connaître la vérité sur ce qui est arrivé aux enfants et aux familles autochtones dans les pensionnats indiens ».

La Dre Catherine Cook, vice-présidente (Autochtones) de l’Université du Manitoba, partage l’opinion de ses collègues. « Le CNVR entame une période très importante de son travail.  Nous pouvons maintenant aller de l’avant en améliorant l’accès aux dossiers pour les survivants et leurs familles, en établissant et en renforçant nos partenariats universitaires et communautaires, et en incluant la phase 2 du projet Enfants disparus », a déclaré Catherine. « Stephanie a démontré son expertise en matière d’administration et de gestion, et nous avons bien hâte qu’elle assume ce rôle de leadership et que nous passions ensemble à la phase suivante du développement du CNVR. »

Les nouveaux développements du CNVR comprennent un tout nouveau site Web accessible, qui comporte de nombreuses ressources permettant de créer les programmes éducatifs nécessaires pour faire progresser le pays dans sa mise en œuvre des appels à l’action du CVR. Le CNVR a également installé et mis à l’essai son nouveau système de gestion de contenus. Plus de 12 millions d’objets numériques ont ainsi pu être transférés avec descriptions pour assurer leur préservation à long terme.

Grâce au financement du Fonds d’innovation de la Fondation canadienne pour l’innovation, le CNVR peut repenser ses archives et ce à quoi elles peuvent servir, alors qu’il entreprend un projet ambitieux de restructuration et de décolonisation de ses données.

Le projet Enfants disparus, financé par Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC), mettra sur pied une équipe de recherche chargée d’examiner les fonds d’archives du CNVR afin d’identifier les nombreux enfants qui ont perdu la vie dans des pensionnats.

« La réconciliation signifie pour mes jumelles qu’elles pourront marcher en toute sécurité sur les terres traditionnelles de leurs ancêtres, et pour mes quatre petits-fils qu’ils ne ressentiront jamais la honte de dire la vérité sur ce qui est arrivé à leurs ancêtres dans ce pays » a déclaré Stephanie Scott. « J’espère que mon travail en tant que directrice générale nous rapprochera de cet objectif. »

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“Ka-kí-kiskéyihtétan óma, namoya kinwés maka aciyowés pohko óma óta ka-hayayak wasétam askihk, ékwa ka-kakwéy miskétan kiskéyihtamowin, iyinísiwin, kistéyitowin, mina nánisitotatowin kakiya ayisiniwak, ékosi óma kakiya ka-wahkotowak.”

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