Programmation de la Semaine de la vérité et la réconciliation pour les enseignants
Cette programmation s’adresse aux enseignants qui se sont inscrits à la Semaine de la vérité et la réconciliation. L’horaire est sujet à changer jusqu’au 27 septembre.
Si vous êtes inscrit(e) à titre de membre du grand public, veuillez cliquer ici pour consulter la programmation destinée au grand public.
Programmation de la Semaine de la vérité et la réconciliation pour les enseignants
Cliquez sur l’un des liens suivants pour consulter l’horaire pour un jour précis.
- Jour 1 – lundi 27 septembre 2021
- Jour 2 – mardi 28 septembre 2021
- Jour 3 – mercredi 29 septembre 2021
- Jour 4 – jeudi 30 septembre 2021
- Jour 5 – vendredi 1er octobre 2021
Jour 1 – Traités, revendications territoriales et territoires non cédés.
11 h 30 (HE) – Mot de bienvenue et présentation du CNVR
Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
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Séance 1 | Les traités et les droits de la personne (en français) | Joël Tétrault avec Ross Johnstone (ONF) |
Séance 2 | Nous sommes tous des peuples des Traités | L’aîné Dr Harry Bone et Commissaire Loretta Ross |
Séance 3 | WAMPUM TALK : Nous sommes tous des peuples des Traités | Teyotsihstokwáthe Dakota Brant |
Séance 4 | Traité de paix et d’amitié, Canada atlantique | Paul Prosper, chef régional de l’APN, Nouvelle-Écosse/Terre-Neuve |
Séance 5 | Protéger notre Nibi (Eau) | Autumn Peltier avec Isabel DeRoy-Olson |
13 h (HE) Séances simultanées
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
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Séances 1 | Inscription requise: Territoire et Traités (en français) Blocus 138 de Réal Junior Leblanc | Wapikoni/La platforme Télé-Québec en classe |
Séances 2 | La réalisation du guide éducatif de la Semaine de la vérité et la réconciliation | Ry Moran avec Piper Moran |
Séances 3 | Histoire de l’autonomie administrative et du leadership fondé sur les valeurs du Yukon: passé et présent | Kluane Adamek, Chef régional du Yukon |
Séances 4 | Film Devoir de mémoire (The Unforgotten) – AMC | Rassi Nashalik et Be’sha Blondin |
Séances 5 | Comprendre les traités modernes en Colombie-Britannique : partager des témoignages de cheminements vers la réconciliation et honorer nos promesses | Celeste Haldane, Commissaire en chef, Québec |
Paul Prosper
chef régional de l’APN, Nouvelle-Écosse/Terre-Neuve
Paul Prosper est chef régional à l’Assemblée des Premières Nations et représente les chefs micmacs de la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve.…
Paul Prosper est chef régional à l’Assemblée des Premières Nations et représente les chefs micmacs de la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve. Avant sa nomination en 2020, il a été chef de la Nation Paqtnkek Mi’kmaw de 2013 à 2020. Paul est un fier diplômé de l’initiative Inginenous, Black & Mi’kmak de la faculté de droit Schulich, de l’Université de Dalhousie.
Paul possède une vaste expérience des questions de droit autochtone sur le plan de la recherche, des litiges et de la négociation. Son travail concerne principalement la défense des droits des Micmacs. Au fil des années, Paul a travaillé pour de nombreuses organisations micmaques dans des domaines tels que l’histoire orale, les études sur l’occupation et l’utilisation des terres par les Micmacs, les recherches relatives aux revendications; la citoyenneté, la consultation, la gouvernance des Premières Nations, la justice, le développement communautaire et le statut de nation.
Comme enseignant, Paul est chargé de cours à l’Université du Cap-Breton, en histoire des Micmacs, en droits ancestraux et issus des traités, et en gouvernance des Micmacs. Il a également siégé à de nombreux conseils d’administration et comités dans le but d’améliorer la vie des Micmacs. Paul a présenté de nombreuses allocutions et présentations dans des milieux universitaires, gouvernementaux et établissements institutionnels des Premières Nations. Il croit à l’importance de développer des communautés fortes et résilientes en habilitant ses membres.
Elder Harry Bone, aîné et président du Conseil des aînés
Commission des relations découlant des traités du Manitoba
Dr Harry Bone, B.A. (spécialisé), LL.D./13 (U du M), C. M., est un aîné du Traité no 2 de la…
Dr Harry Bone, B.A. (spécialisé), LL.D./13 (U du M), C. M., est un aîné du Traité no 2 de la Nation Keeseekoowenin Ojibwé. L’aîné Dr Bone a été élevé par ses grands-parents, qui lui ont enseigné l’importance de préserver les liens à la langue, la terre et la culture. Leur influence et enseignement lui ont permis de devenir un ardent défenseur des droits des Premières Nations tout au long de sa vie.
Il est titulaire d’un baccalauréat spécialisé de l’Université Brandon et a fait des études supérieures en sciences politiques à l’Université du Manitoba. Durant ses études en vue de l’obtention de sa maîtrise ès arts, il était un conseiller auprès des étudiants et un conférencier pour l’université. Après ses études, il a été directeur de la Manitoba Indian Education Authority, directeur de programmes autochtones au sein du gouvernement fédéral, et vice-président des Centres culturels autochtones du Canada. Il a accédé au poste de chef et directeur de l’éducation de sa communauté, directeur général du Conseil tribal de la région de l’Ouest. Compte tenu de ses vastes connaissances en gouvernance des Premières Nations, il a animé des réunions de délégations avec tous les ordres de gouvernement.
Les réalisations de l’aîné Dr Harry Bone en matière de leadership, mission professorale, et service public ont été reconnues par plusieurs personnes, organisations, et communautés qui ont été touchés par son travail. Il a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université du Manitoba pour ses contributions avant-gardistes qui continuent à faire progresser l’éducation autochtone au Canada. Il est également récipiendaire de la plus haute distinction honorifique au Canada, l’Ordre du Canada, en reconnaissance de sa contribution à la promotion de l’éducation autochtone, la préservation des lois traditionnelles, et à la création de ponts entre les peuples et communautés autochtones et non-autochtones.
En plus de ces années de défense des intérêts et d’efforts visant à préconiser une meilleure compréhension des points de vue ojibwée, l’aîné Dr Harry Bone est coauteur des livres suivants : The Journey of the Spirit of the Red Man: A Message from the Elders (2012), Untuwe Pi Kin He (Who We are): Treaty Elders’ Teachings (2014), et Wahbanung – The Resurgence of Our People: Clearing the Path for Our Survival (2021).
L’aîné Dr Harry Bone est président du Conseil des aînés de l’Assemblée des chefs du Manitoba et de la Commission des relations découlant des traités du Manitoba. Il entretient des relations étroites avec la Commission des relations découlant des traités du Manitoba à titre de conseiller spécial et est impliqué dans plusieurs de leurs initiatives, notamment l’enseignement des traités et le Bureau des conférenciers. Il est également un aîné en résidence au Centre national pour la vérité et la réconciliation, membre de Turtle Lodge, et membre du Conseil national des aînés de Turtle Lodge.
Commissaire aux Traités Loretta Ross
Commission des relations découlant des traités du Manitoba
Loretta Ross (Bimaashi Migizi) est membre de la Première Nation de Hollow Water au Manitoba. Loretta a obtenu son diplôme…
Loretta Ross (Bimaashi Migizi) est membre de la Première Nation de Hollow Water au Manitoba. Loretta a obtenu son diplôme en droit de l’Université Queen’s et pratique le droit depuis plus de 20 ans. Elle fournit des conseils juridiques à plusieurs membres des Premières Nations, des gouvernements et organismes, y compris l’Assemblée des chefs du Manitoba et l’Assemblée des Premières Nations. Au fil des années, Loretta a été avocate pour les Premières Nations sur des questions portant sur les enfants et la famille, les revendications relatives aux pensionnats indiens et les territoires, y compris les revendications particulières, les droits fonciers issus des traités, les fiducies et les aménagements hydroélectriques.
Le grand-père de Loretta, George Barker, qui a été chef de Hollow Water pendant 44 ans, lui a enseigné dès son jeune âge qu’en tant que personne autochtone, elle serait toujours responsable de défendre et d’éduquer au nom des membres des Premières Nations, une responsabilité que Loretta accepte avec enthousiasme. Loretta croit aussi fermement à la famille et la communauté et s’efforce de maintenir un équilibre entre son travail et sa famille qui comprend son époux, ses quatre enfants et ses petits-enfants. Dans ses temps libres, Loretta aime le curling, le golf et regarder ses enfants prendre part à des activités parascolaires.
Teyotsihstokwáthe Dakota Brant
Teyotsihstokwáthe Dakota Brant est membre du clan de la nation Mohawk Tekarihoken dans le territoire des Six Nations de la…
Teyotsihstokwáthe Dakota Brant est membre du clan de la nation Mohawk Tekarihoken dans le territoire des Six Nations de la rivière Grand. Elle est artiste, entrepreneure, consultante et a voyagé à travers l’Amérique du Nord et l’Europe pour présenter des conférences sur la culture, la communauté, l’histoire et les affaires autochtones. Elle détient une maîtrise en planification communautaire, est lauréate de Indspire, a été élue Miss Indian World 2010, et est récipiendaire du prix Atlohsa Peace Award de 2020 pour ses efforts visant la vérité et la réconciliation. Dans son village de Ohswé:ken, elle est pompière volontaire auprès du Service d’incendie des Six Nations et embauche plusieurs membres de la communauté au sein de son entreprise, Sapling & Flint, de confection de bijoux. Vous pouvez la suivre sur Instagram @TeyoDakotaBrant ou sur son site Web www.dakotabrant.com.
Celeste Haldane
Celeste Haldane est commissaire en chef de la Commission des traités de la Colombie-Britannique. Elle a été nommée en avril…
Celeste Haldane est commissaire en chef de la Commission des traités de la Colombie-Britannique. Elle a été nommée en avril 2017 et en est à son deuxième mandat. Celeste est fière de faire partie de la famille Sparrow de Musqueam (nation Coast Salish) et de la famille Haldane de Metlakatla (nation Tsimshian).
Avocate en exercice, Celeste a reçu le titre de conseillère de la Reine en 2019. S’appuyant sur ses 25 années d’expérience, ses spécialisations sont en droit autochtone et gouvernance d’entreprise. Auparavant, elle pratiquait en droit criminel et litige civil. Elle est membre active de l’Association du Barreau autochtone et de l’Association du Barreau canadien où elle siège au groupe consultatif autochtone.
Elle détient une maîtrise en droit constitutionnel de la Osgoode Hall Law School de l’Université York, ainsi qu’un baccalauréat en droit, et un baccalauréat ès arts avec majeure en anthropologie de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Elle poursuit son doctorat en anthropologie et en droit à l’Université de la Colombie-Britannique.
Celeste est passionnée par la justice sociale, la promotion de l’équité, l’importance de redonner, et est dévouée au bien-être animal et aide à reloger les animaux. Ces valeurs sont le fondement de sa vie professionnelle, de ses études, et de sa façon de redonner par le bénévolat.
Celeste siège également à des conseils de gouvernance et est administratrice à la Fondation Brain Canada et à Legal Aid BC. Elle a auparavant été administratrice à la Hamber Foundation, au Conseil des gouverneurs de l’Université de la Colombie-Britannique, à la Musqueam Capital Corporation, et à l’Association du Barreau autochtone, et a assisté à la Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership. Celeste vit avec son époux sur l’île de Vancouver, elle est la fière maman de trois enfants, et grand-mère de deux petits-enfants.
Joël Tétrault
Métis francophone du Manitoba, Joël Tétrault est actuellement enseignant de perspectives autochtones dans la Division scolaire Louis-Riel, à Winnipeg. Enseignant…
Métis francophone du Manitoba, Joël Tétrault est actuellement enseignant de perspectives autochtones dans la Division scolaire Louis-Riel, à Winnipeg. Enseignant passionné, il travaille dans le domaine de l’éducation depuis maintenant 18 ans. Il a principalement donné des cours sur l’histoire du Canada, les perspectives autochtones, le droit et l’étude de films francophones. Pour Joël, enseigner, c’est outiller les élèves et les inciter à agir afin d’améliorer notre société et de la rendre plus équitable et juste pour tous et toutes.
Ry Moran et Piper Moran
Ry, (Métis) est le directeur fondateur du Centre national pour la vérité et la réconciliation et a précédemment servi avec…
Ry, (Métis) est le directeur fondateur du Centre national pour la vérité et la réconciliation et a précédemment servi avec la Commission de vérité et réconciliation. Ry est actuellement bibliothécaire universitaire associé – Réconciliation à l’Université de Victoria.
Piper est une élève de 7e année qui étudie à l’école Bayside à Brentwood Bay, en Colombie-Britannique.
Autumn Peltier
Autumn Peltier, protectrice du droit à l’eau des Anichinabés, commissaire en chef des eaux de la nation anichinabée (née le…
Autumn Peltier, protectrice du droit à l’eau des Anichinabés, commissaire en chef des eaux de la nation anichinabée (née le 27 septembre 2004 dans le territoire non cédé de Wiikwemikoong, sur l’île Manitoulin, Ontario). Autumn Peltier est une militante du droit à l’eau mondialement reconnue et une figure marquante du mouvement mondial des jeunes pour l’environnement. En avril 2019, elle a été nommée commissaire en chef des eaux par la nation anichinabée, et elle s’est exprimée devant les Nations Unies au sujet du problème de l’eau contaminée dans les réserves autochtones du Canada. Autumn Peltier a été mise en nomination pour le Prix international de la Paix des enfants en 2017, 2018 et 2019.
Autumn Peltier a apporté une contribution positive en tant que protectrice du droit à l’eau. La revue Maclean’s a honoré la jeune militante en décembre 2019 en l’incluant parmi les « 20 personnes à suivre de près en 2020 ». Son nom figure au sommet d’une liste de personnes imminentes, notamment des personnalités politiques comme Catherine McKenna et Chrystia Freeland.
Le travail d’Autumn Peltier pour l’environnement a aussi été reconnu sur la scène internationale. Elle a été mise en candidature pour le prestigieux Prix international de la Paix des enfants en 2017, 2018 et 2019. Le prix, commandité par l’organisation internationale KidsRights, est attribué chaque année à « un enfant ayant lutté courageusement pour le droit des enfants ». Autumn Peltier a aussi été nommée Science Defender (protectrice de la science) par l’Union of Concerned Scientists en 2019. Autumn Peltier a reçu le Prix Wade-Lunzy de conservation par des jeunes dans le cadre du programme des Prix canadiens d’excellence en conservation de la Fédération canadienne de la faune (FCF) en septembre 2021.
Rassi Nashalik
Rassi Nashalik est une aînée inuite qui travaille désormais à l’amélioration de la santé de la population du Nord. Au…
Rassi Nashalik est une aînée inuite qui travaille désormais à l’amélioration de la santé de la population du Nord. Au cours de sa vie, elle a milité pour la défense des connaissances traditionnelles inuites (Inuit Qaujimajatuqangit), ainsi que pour la préservation de la culture et de la langue des Inuits.
En 2017, elle a été l’une des trois personnes à l’origine de la formation de l’Arctic Indigenous Wellness Foundation. Cette fondation a ouvert un camp de guérison près de Yellowknife, en 2018, et continue d’accroître son offre de services. Aussi en 2018, Rassi Nashalik a été désignée aînée en résidence à l’école de santé publique de l’Université de l’Alberta. À titre d’aînée en résidence, Rassi guide des étudiants et des étudiantes dans l’intégration du savoir traditionnel à leurs recherches, dans l’établissement de relations respectueuses avec les Autochtones et dans le développement d’une meilleure compréhension du Nord.
Rassi, la présentatrice initiale d’Igalaaq, le premier bulletin de nouvelles de CBC North en inuktitut, est intronisée au Canadian News Hall of Fame. Elle se joindra aux autres membres de ce temple de la renommée, y compris Knowlton Nash, Joe Schlesinger, Barbara Frum, Trina McQueen, Peter Stursberg, Matthew Halton et Ernest Tucker.
Be'sha Blondin
Directrice : administratrice en santé à l’Arctic Indigenous Wellness Foundation, directrice de Northern ICE, experte en développement communautaire
Be’sha Blondin est une aînée de la région du Sahtu, dans les Territoires du Nord-Ouest. Elle possède 40 ans d’expérience en…
Be’sha Blondin est une aînée de la région du Sahtu, dans les Territoires du Nord-Ouest. Elle possède 40 ans d’expérience en santé et en bien-être autochtones traditionnels. Depuis son tout jeune âge, Be’sha acquière des connaissances auprès des membres de sa famille et des aînés sur le droit de l’environnement, les lois traditionnelles, les habiletés fondamentales et les remèdes naturels. Elle a travaillé plus de 35 ans auprès de communautés du Nord et dans le reste du Canada en présentant des programmes de guérison naturelle, en préparant des plans de bien-être et en enseignant des pratiques cérémonielles, des méthodes de guérison, des compétences culturelles et des approches traditionnelles au mieux-être. Be’sha possède une vaste expérience de l’administration des soins de santé et du développement de programmes. Elle a participé à l’élaboration de nombreux programmes de santé qui sont toujours offerts dans les T.N.-O. En 2010, elle a fondé Northern ICE afin de poursuivre son travail de renforcement des communautés autochtones du Nord.
Jour 2 – Langue et culture
11 h 30 (HE) – Mot de bienvenue et présentation du CNVR
Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
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Séance 1 | Perlage et ceintures fléchées des Métis: artisanat traditionnel (en français) | Julie Desrochers |
Séance 2 | Langue, musique, culture et cheminement vers l’avenir | Emma Stevens et Carter Chiasson |
Séance 3 | Médecine musicale | Shawnee Kish |
Séance 4 | La gigue de la rivière Rouge, danse moderne pour inspirer les jeunes | Groupe Ivan Flett Memorial Dancers |
Séance 5 | Racontez votre histoire, en couchant vos idées sur papier | Rachelle Poems George KWALTANAAT (nom ancestral) |
13 h (HE) Séances simultanées
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
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Séance 1 | Inscription requise: Langues et culture (en français) TSHITASHUN (CHIFFRE) de James Picard | Wapikoni/La platforme Télé-Québec en classe |
Séance 2 | Diversité d’un point de vue queer | Panel de cinéastes: Sonya Ballantyne et Ryan Cooper Animatrice: Adeline Bird |
Séance 3 | Le caractère sacré des langues des Premières Nations | Claudette Commanda |
Séance 4 | Colonisée à deux reprises | Aaju Peter |
Séance 5 | Ateliers de tambours selon la perspective des Cris du Nord | Steve Wood |
Emma Stevens
Emma Stevens, dix-huit ans, de la Première Nation d’Eskasoni (N.-É.) est devenue une étoile de la scène musicale avant de…
Emma Stevens, dix-huit ans, de la Première Nation d’Eskasoni (N.-É.) est devenue une étoile de la scène musicale avant de terminer ses études secondaires. Avec la sortie de sa première chanson My Unama’ki, en 2018, son parcours musical n’en était qu’à ses débuts. My Unama’ki, une célébration de la force et de la résilience de la culture micmaque au Cap-Breton est devenue la chanson de renom d’Emma et fait régulièrement partie des activités à travers l’île du Cap-Breton.
En tant qu’artiste, Emma est passionnée par son travail de sensibilisation à l’égard des enjeux importants auxquels sont confrontés les membres des Premières Nations de partout au Canada, incluant la disparition des langues, et le nombre stupéfiant de femmes et filles autochtones disparues et assassinées (FFADA). En 2019, Emma a enregistré la chanson Blackbird de Paul
McCartney en micmac pour conscientiser le public à l’observation de l’Année internationale des langues autochtones des Nations-Unies. Depuis sa sortie, la version de Blackbird d’Emma suscite l’intérêt du monde entier et contribué à faire connaître les différentes initiatives mises en œuvre pour revitaliser les langues autochtones en péril dans le monde, particulièrement dans le territoire Mi’kma’ki d’Emma où moins de 10 000 personnes parlent le micmac.
La carrière d’Emma l’a amené partout au Canada et à l’échelle internationale avec des prestations à Nairobi, au Kenya, à Abu Dhabi, sur la Colline du Parlement à Ottawa et aux Émirats arabes unis dans le cadre des assemblées des Nations-Unis, où elle a chanté et s’est adressée à des dirigeants et décideurs politiques de partout à travers le monde.
Le 1er juillet 2021, Emma a procédé au lancement de I Want to Rise, une chanson écrite dans le but de sensibiliser le public aux quelque 4 000 filles et femmes disparues et assassinées des Premières Nations de partout au Canada et les milliers d’autres FFADA aux États-Unis, ainsi que pour habiliter les jeunes des Premières Nations à surmonter les nombreux défis auxquels ils sont confrontés en tant que jeunes autochtones au Canada aujourd’hui.
Carter Chiasson
Enseignant, musicien et producteur, Carter Chiasson, habite l’île du Cap-Breton (N.-É.), où, depuis les neuf dernières années, il enseigne la…
Enseignant, musicien et producteur, Carter Chiasson, habite l’île du Cap-Breton (N.-É.), où, depuis les neuf dernières années, il enseigne la musique et les arts technologiques aux élèves du secondaire dans la Première Nation d’Eskasoni, la plus importante communauté autochtone de l’Est du Canada.
En tant qu’enseignant, Carter est passionné pour le travail auprès des jeunes afin de créer des expériences et des œuvres d’art authentiques et uniques. Carter fait régulièrement appel à la musique et aux différentes technologies pour aider les jeunes à découvrir, partager et célébrer leurs identités culturelles en plus d’aborder les problèmes d’ordre social locaux et systémiques.
Shawnee Kish
Shawnee Kish a découvert très jeune les propriétés thérapeutiques de la musique. Née avec le rêve de se produire sur…
Shawnee Kish a découvert très jeune les propriétés thérapeutiques de la musique. Née avec le rêve de se produire sur la scène, et ayant débuté son parcours vers une carrière musicale à l’âge de 12 ans, la musique est rapidement devenue une source d’autonomisation pour cette chanteuse passionnée bispirituelle. L’animant d’un but et d’une raison, la musique a permis à Shawnee de démontrer une assurance incontestable en sa force et son pouvoir. Déclarée gagnante du concours de talent Music Searchlight de la CBC en 2020, cette artiste acharnée et éminente a été reconnue comme l’une des meilleures artistes au genre flou en Amérique du Nord (MTV), et a été désignée par Billboard comme une artiste à connaître absolument. Elle utilise sa musique comme instrument de pouvoir.
En écoutant ses chansons qui font les palmarès, il est facile de reconnaître, qu’en tant qu’artiste, Shawnee a été influencée par les voix puissantes et confiantes de chanteuses comme Melissa Etheridge, Etta James, Nina Simone et Amy Whinehouse. Ses paroles profondément personnelles et toujours passionnantes sont ancrées dans la guérison, lui permettant ainsi qu’à ses auditeurs, de trouver un but et une raison d’être dans les histoires qu’elle raconte.
Ardente défenseure des communautés autochtones et LGBTQ2+, Shawnee s’identifie fièrement comme Mohawk bispirituelle. Elle a partagé la scène avec certains des plus grands noms de la musique, dont Lady Gaga, Madonna et Alicia Keys pour n’en citer que quelques-uns. En 2020, elle a fait sans hésiter son entrée dans l’univers des prestations virtuelles, prenant part à la prestation virtuelle de la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni dans le cadre de la Journée internationale des femmes, offrant une prestation dans le cadre de l’activité The Songwriter Series avec Serena Ryder et participant au projet Artistes émergents RBC. En plus de ses prestations virtuelles, Shawnee a élevé sa voix au cours d’un panel intitulé Grammy Museum Discussion Panel (Being an Artist During COVID) et a participé à un projet jeunesse coopératif au Centre national des Arts du Canada (en cours).
En 2021, l’artiste d’Edmonton lancera un nouvel album qui aborde ses lutte personnelles des douze derniers mois – « Le thème tournera autour de ce que j’étais et ce que je suis devenue. Les chansons parlent de devenir soi-même, de découvrir que ce qu’on est n’est pas ce qu’on voulait être et de l’accepter pleinement pour pouvoir lâcher prise. Briller, même si ce n’est pas délibéré. » L’article espère aussi repartir en tournée.
Elle poursuivra également son travail avec la campagne We Matter et Jeunesse, J’écoute dans l’espoir d’inspirer les jeunes, en apportant force et espoir à travers la musique.
Aaju Peter
Née en 1960 dans la communauté d’Arkisserniaq, dans le nord du Groenland, Aaju a vécu le long de la côte…
Née en 1960 dans la communauté d’Arkisserniaq, dans le nord du Groenland, Aaju a vécu le long de la côte ouest de son pays natal au gré des missions de son père, pasteur et enseignant. À l’âge de onze ans, Aaju a quitté le Groenland pour fréquenter l’école au Danemark où elle a appris à parler le danois et à lire l’allemand, l’anglais, le français et le latin. Elle est rentrée au Groenland à l’âge de 18 ans, puis en 1981, Aaju s’est installée à Iqaluit au Nunavut au Canada, où elle y habite depuis. À Iqaluit, Aaju a appris à parler l’anglais et l’inuktitut, ce qui lui permet d’avoir une carrière fructueuse à titre d’interprète. Elle s’implique bénévolement au sein de différents groupes de femmes et organismes d’interprétation.
Ses intérêts l’ont incité à s’inscrire au Collège de l’Arctique du Nunavut, où elle a fait des études inuites. Elle a voyagé à travers le Canada, le Groenald, et l’Europe pour y animer des cérémonies d’allumage de la flamme, des récitals de chants traditionnels, tout en présentant ses créations vestimentaires. Présentement, Aaju est propriétaire d’une entreprise à domicile de confection de vêtements en peau de phoque, elle fait de la traduction, recueille des éléments de droit traditionnel auprès des aînés, a élevé ses cinq enfants, a conduit un camion à benne pour la construction du brise-lames à Iqaluit, a travaillé comme guide culturel au sein de l’industrie du tourisme, naviguant vers la majorité des communautés du Groenland et de l’Arctique canadien. Aaju est diplômée de l’Akitsiraq Law School (2005) et a été reçue au barreau en 2007. Au cours des dernières années, Aaju participe à des documentaires tels que Angry Inuk, Tunniit: Retracing the lines of Inuit tattoos, et Arctic Defenders. Aaju défend les droits des Inuits de chasser le phoque et de confectionner des produits en peau de phoque, ainsi que le droit des Inuits à être associés aux questions relatives aux eaux arctiques. Aaju a reçu l’Ordre du Canada le 30 décembre 2011.
Steve Wood
Mon nom Nehiyaw est “Mistikwâskihk Napesis” (garçon au tambour). Mon nom colonial est Steve Wood et je suis issu de…
Mon nom Nehiyaw est “Mistikwâskihk Napesis” (garçon au tambour). Mon nom colonial est Steve Wood et je suis issu de la bande no 125 de la Première Nation crie de Saddle Lake, située à l’emplacement actuel de l’Alberta au Canada. Je suis un survivant des pensionnats indiens. Je suis l’époux de Hilda Omeasoo-Wood depuis 38 ans, et nous avons trois enfants et neuf petits-enfants. Je suis directeur adjoint à l’école secondaire de premier et deuxième cycle de la Maskwacis Education Schools Commission. J’ai également été en lice pour de nombreux prix Grammy et Juno, et récipiendaire avec le groupe Northern Cree Singers. J’ai obtenu mon diplôme universitaire de l’Université de l’Alberta située à Edmonton en Alberta. Ma devise est:
<<Si vous croyez en vous, en qui vous êtes, d’où vous venez, en votre culture, et surtout en votre langue, cela vous mènera dans des endroits que vous n’auriez pu imaginer.>>
Julie Desrochers
Taansihi, bonjour, hello, Julie Desrochers dishinikaashoon. Je suis une femme francophone Métis de Winnipeg au Manitoba. Je suis une sœur,…
Taansihi, bonjour, hello, Julie Desrochers dishinikaashoon. Je suis une femme francophone Métis de Winnipeg au Manitoba. Je suis une sœur, une fille, une amie, une éducatrice, une artiste perlière et propriétaire et partenaire de la petite entreprise Prairie Owl Beads. Mon parcours avec le perlage a débuté il y a 15 ans dans le cadre d’un atelier d’un jour animé par l’artiste Métis Gregory Scofield. Le perlage est devenu depuis une partie importante de ma vie, un rappel de qui je suis, d’où je viens et de la passion et de la fierté de mes ancêtres qui m’ont précédé. Ayant eu l’occasion de parfaire mes aptitudes, j’ai maintenant la chance de partager ma passion pour le perlage et d’enseigner cette aptitude à des gens à travers l’île de la Tortue. Peu importe l’ampleur, chaque projet et chaque classe que je donne, aux perleurs ou débutants, est la découverte de nouvelles personnes, de nouveaux trucs et de nouvelles histoires. Je suis reconnaissante envers tous les mentors et les aînés qui m’ont accompagné dans ce parcours, pour les enseignements qu’ils m’ont partagés et les techniques que j’ai apprises. L’une des leçons les plus importantes que j’ai apprise alors que je continue de pratiquer le perlage est son importance, comment il est source de guérison, est un acte de résistance et une partie intrinsèque de l’identité Métis. En tant que fière Métis et enseignante, je crois qu’il est important de partager l’art du perlage afin qu’il continue d’être un symbole de la créativité, de la force et la résilience de notre nation.
Ivan Flett Memorial Dancers
Le groupe Ivan Flett Memorial Dancers, est composé de deux frères et d’une sœur de Winnipeg au Manitoba. Ils partagent…
Le groupe Ivan Flett Memorial Dancers, est composé de deux frères et d’une sœur de Winnipeg au Manitoba. Ils partagent leur passion de la danse, et plus particulièrement la gigue de la Rivière Rouge!
Michael, Jacob et Cieanna Harris ont commencé la danse à l’âge de cinq ans. Michael, l’aîné, a commencé à se produire en solo, puis Jacob a suivi les traces de son frère, et ils se sont produits en duo. Cieanna qui aimait bien voir ses frères s’exécuter, a appris à danser et le duo est devenu un trio, et ils sont inséparables depuis.
Ils exécutent des danses traditionnelles de la gigue de la Rivière Rouge, qui englobent des références à la danse moderne connue sous le nom de gigue hip-hop. Leur don pour la danse les a amenés à voyager à travers le monde et ils comptent plusieurs distinctions et prix.
Leur priorité est de susciter les jeunes à travers le rythme et le style de la gigue hip-hop. Ils souhaitent motiver et inspirer les gens de tous âges, et les sensibiliser à la force de leur culture par la danse et la musique.
Anciennement connu sous le nom de Slick and Lil J Show, le groupe a perdu l’un de ses plus grands admirateurs et fiers supporteurs, grand-papa Ivan Flett en 2012. C’est avec une grande tristesse, mais un immense honneur qu’ils ont rebaptisé le groupe, Ivan Flett Memorial Dancers. Chaque danse que le groupe exécute est en l’honneur de leur grand-papa.
Leur spectacle ne serait pas le même sans leurs costumes, et ils remercient leur grand-maman, Dawn Harris-Flett, qui conçoit et confectionne sur mesure tous leurs vêtements. Merci à Designs by Dawn!
IFMD aimerait également remercier tous leurs admirateurs et les membres de leur famille pour leur amour et soutien continus.
Rachelle Poems George KWALTANAAT
À un très jeune âge, Rachelle a commencé la danse au sein de la troupe de danse familiale Children Of…
À un très jeune âge, Rachelle a commencé la danse au sein de la troupe de danse familiale Children Of Takaya fondée par son arrière-grand-père, le chef Dan George. Adolescente, Rachelle a fréquenté le New Image College of Fine Arts, où elle a reçu son diplôme en arts de la scène. Rachelle s’est ensuite inscrite dans l’une des plus grandes agences de distribution en Amérique du Nord. Elle a travaillé avec sa cousine Columpa Bobb au FireHall Arts Theatre. Elle a également passé des auditions pour des films et la télévision, et a tenu le rôle principal dans plusieurs films indépendants. Elle a terminé le programme de deux ans en cinéma numérique autochtone de l’Université Capilano. Rachelle s’est également rendue à Burbank en Californie et a reçu un certificat en techniques d’utilisation de caméras infrarouges. Le court métrage de Rachelle dédié aux FADA a été l’un des six courts métrages sélectionnés à travers le Canada pour la bourse Whistler Film Fest Indigenous. Elle fait actuellement partie d’un stage d’écriture avec sa tante Lee Maracle. Cela lui a également permis de participer à un programme de résidence pour artistes au Wild Bird Trust.
Ryan Cooper
Ryan Cooper est un cinéaste objibwé, bispirituel, LGBTQ+ de la Première Nation Peguis du territoire visé par le Traité Un.…
Ryan Cooper est un cinéaste objibwé, bispirituel, LGBTQ+ de la Première Nation Peguis du territoire visé par le Traité Un. Ryan est diplômé du programme CBC New Indigenous Voices du National Screen Institute. Grâce au programme NSI Indigidocs, Ryan a eu l’occasion de produire un court documentaire primé qui a ensuite été présenté dans des festivals du monde entier.
Ryan est le créateur de deux séries Web, l’une intitulée Daybreak People qui a été diffusée sur Bell MTS Fibe TV1 en 2019 et iNdigiThreads, la série gagnante du concours ImagineNative/APTN. Ryan a produit deux séries, INdigiThreads et Alter Boys, dans le cadre du programme Talents en vue de Telefilm. Alter Boys fait également partie du programme CFC/Netflix Series Accelerator. Elle figure également parmi les finalistes de Playback’s Ten to Watch de 2021. Ryan a été choisi pour faire partie de la cohorte 2021 du programme pour Scénaristes WarnerMedia Accès X Académie canadienne.
Ryan figure également parmi les récipiendaires des Bourses du Fonds indépendant de production et du Festival international des médias de Banff, avec My Sassy Sasquatch. Ryan est copropriétaire de Rainy Storm Productions Inc., et a plusieurs projets en cours actuellement.
Sonya Ballantyne
Sonya Ballantyne est une cinéaste et écrivaine originaire de la Nation crie de Misipawistik dans le nord du Manitoba. Son…
Sonya Ballantyne est une cinéaste et écrivaine originaire de la Nation crie de Misipawistik dans le nord du Manitoba. Son travail est axé sur les femmes et les filles autochtones dans des genres cinématographiques non traditionnels tels que, horreur, science-fiction et fantaisie. Son premier film Crash Site a été présenté dans des festivals du monde entier, et elle espère diriger un film de Superman dans le futur.
Adeline Bird
Adeline Bird est une auteure, cinéaste et productrice afro-anishnabée. Elle a grandi à Winnipeg au Manitoba, mais est une fière…
Adeline Bird est une auteure, cinéaste et productrice afro-anishnabée. Elle a grandi à Winnipeg au Manitoba, mais est une fière membre de la Première Nation de Rolling River sur le territoire du Traité 4. Adeline travaille actuellement comme écrivaine et productrice pigiste. Elle a produit des segments pour des émissions d’infovariétés telles que The Social et Etalk sur la chaîne CTV.
Adeline est diplômée du programme CBC New Indigenous Voices de l’Institut national des arts de l’écran, où elle a fait ses débuts avec le court métrage Nappy Hair and Eagle Feather, maintenant présenté sur CBC Gem. Adeline est l’une des gagnantes d’ImagiNative-APTN Pitch 2018, avec sa série Web intitulée iNdigiThreads (étape préliminaire), et fait partie de la cohorte de 2019 du programme Talents en vue de Téléfilm Canada. Son premier livre, Be Unapologetically You: A Self- Love Guide for Women of Color, est disponible sur Amazon.com, chez Walmart, et chez Barnes & Noble.
Adeline siège actuellement au comité de visionnement de BIPOC TV & Film, et donne régulièrement des conférences pour divers organismes, à titre de défenseure des droits et leader éclairé des discussions sur l’équité et l’inclusion au sein de l’industrie médiatique canadienne.
Jour 3 – Vérité et la réconciliation
11 h 30 (HE) – Mot de bienvenue et présentation du CNVR
Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
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Séance 1 | Inscription requise: Vérité et réconciliation (en français) HERITAGE de Benjamin Murray | Wapikoni/La platforme Télé-Québec en classe |
Séance 2 | Métis Homelands | Will Goodon |
Séance 3 | Narration de l’histoire ancienne des Micmacs racontée | Julie Pellissier-Lush |
Séance 4 | Assez âgé pour quitter, assez âgé pour savoir | Rebecca Thomas |
Séance 5 | Fondation de l’espoir: alliance pour la vérité et la réconciliation | Teresa Edwards |
13 h (HE) Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
Séance 1 | Le pensionnat de Sept-Îles (Maliotenam) et le hockey (en français) | Joé Juneau |
Séance 2 | Centre national des Arts : arts de la scène autochtones | Kevin Loring, Lori Marchand, et Mairi Brascoupé |
Séance 3 | L’œuvre Speaking Our Truth: une discussion avec Monique Gray Smith, écrivaine autochtone de livres pour enfants, et Shelagh Rogers témoin honoraire pour la Commission de vérité et réconciliation et journaliste à la CBC | Shelagh Rogers et Monique Gray Smith |
Séance 4 | Alimenter la réconciliation : apprendre d’une commissaire de la Commission de vérité et de réconciliation | Dr. Marie Wilson |
Séance 5 | Poursuivre la tradition – Jeux inuits/sports arctiques | Kyle Kaayák’w Worl |
Rebecca Thomas
Rebecca Thomas est une poète primée et une activiste micmaque, qui ne souhaite pas être poète ou activiste. Elle est…
Rebecca Thomas est une poète primée et une activiste micmaque, qui ne souhaite pas être poète ou activiste. Elle est tout simplement douée pour la poésie et la persuasion pour amener les gens à écouter, mais son but ultime est de faire du Canada un meilleur endroit pour sa communauté autochtone, car plusieurs personnes ont tendance à oublier qu’il y a d’abord eu les autochtones. Sans faire exprès, elle a été l’ancienne Poète officielle de Halifax. Elle a chanté avec le groupe Tribe Called Red, et a donné des conférences et fait des présentations dans des cafés à travers le pays. Elle écrit des livres pour enfants qui relatent l’expérience de grandir en étant l’enfant d’un survivant des pensionnats indiens. Elle a écrit pour la CBC, le Washington Post, et la revue Bon Appetit, mais n’a toujours pas produit un livre de colportage. Elle a collaboré avec la compositrice Laura Sgroi, afin de raconter une histoire en trois poèmes avec partition d’orchestre qui a fait ses débuts avec l’orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo au printemps 2019. Son premier livre I’m Finding My Talk a été présélectionné pour le prix First Nations Community Reads. Sa plus récente collection de poèmes intitulée I place you into the fire figurait sur la liste des 20 meilleurs livres de 2020 de la CBC. Son livre Swift Fox All Along figurait parmi les finalistes pour les Prix littéraires du Gouverneur général – Littérature jeunesse 2020. Elle gagne sa vie à titre de conseillère de services aux étudiants au Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, en aidant les étudiants qui se sentent dépassés par les événements dans leur vie et leurs études. Elle se sent également mal à l’aise d’écrire des biographies à son sujet. Elle a accompli plusieurs autres choses, mais n’aime pas vraiment faire le palmarès de ses réalisations.
Kyle Kaayák’w Worl
Résident de Juneau en Alaska, Kyle Kaayák’w Worl est un athlète et entraîneur primé des sports arctiques. Il est membre…
Résident de Juneau en Alaska, Kyle Kaayák’w Worl est un athlète et entraîneur primé des sports arctiques. Il est membre de la nation Tlingit des clans Lukaax̲.ádi, Deg Hit’an et Yup’ik. Au cours de sa carrière sportive de 12 ans, il a remporté plus de 80 médailles, voyageant de l’Alaska au Groenland pour participer à différentes épreuves. En plus de s’entraîner et de préparer d’autres athlètes à longueur d’année, Kyle voyage dans le monde pour faire la démonstration des sports arctiques, notamment au Festival Riddu Riddu au nord de la Norvège, à la galerie Orenda Art International à Paris, et au Smithsonian National Museum of the American Indian à Washington, D.C.
Julie Pellissier-Lush
Julie Pellissier-Lush est une actrice, et auteure à succès de My Mi’kmaq Mother, et Mi’kmaq Campfire Stories of Prince Edward…
Julie Pellissier-Lush est une actrice, et auteure à succès de My Mi’kmaq Mother, et Mi’kmaq Campfire Stories of Prince Edward Island. Elle est poétesse officielle de l’Î.-P.-É., récipiendaire de la Médaille du jubilé de la reine Elizabeth en 2013, de la Médaille du service méritoire en 2017, et de la Médaille commémorative du 150e anniversaire du Sénat en avril 2019. Elle a grandi dans l’Est du Canada et a passé plusieurs années à Winnipeg au Manitoba avant de revenir au bercail. Julie détient un baccalauréat de l’Université de Winnipeg obtenu en 2000, avec une double spécialisation en psychologie et gestion des ressources humaines. Elle occupe le poste de gardienne du savoir pour L’nuey: initiative de défenses des droits des Mi’kmaq et le conseil d’administration du Native Council of PEI. Elle écrit, joue au théâtre et fait de la photographie dans le but de préserver l’histoire et la culture des Micmacs pour les générations futures. Julie a composé les poèmes de la pièce Mi’kmaq Legends qui a été présentée sur différentes scènes de la région de l’Atlantique. Julie habite à l’Île du Prince-Édouard avec son conjoint Rick, ses cinq enfants et sa petite-fille Miah.
Monique Gray Smith
Monique Gray Smith est une auteure primée et à succès de livres pour enfants et adolescents, ainsi que pour adultes.…
Monique Gray Smith est une auteure primée et à succès de livres pour enfants et adolescents, ainsi que pour adultes. Parmi ses publications pour enfants, notons: My Heart Fills With Happiness, You Hold Me Up, When We Are Kind. Parmi ses publications pour jeunes adultes et adultes, notons: Speaking our Truth: A Journey of Reconciliation, Tilly: A Story of Hope and Resilience, Tilly and the Crazy Eights et Lucy and Lola. Elle est la fière maman de jumeaux adolescents, et est d’origine crie, lakota et écossaise. Monique est bien connue pour sa communication narrative, son esprit de générosité et sa conviction que l’amour est un remède. Elle et les membres de sa famille sont bien heureux de vivre sur le territoire traditionnel des peuples Lekwungen et WSÁNEĆ, aussi connu sous le nom de Victoria, Canada.
Shelagh Rogers
Shelagh Rogers est une journaliste en radiotélédiffusion chevronnée à la CBC. Elle est l’animatrice et la productrice de The Next…
Shelagh Rogers est une journaliste en radiotélédiffusion chevronnée à la CBC. Elle est l’animatrice et la productrice de The Next Chapter, un programme radio voué à l’écriture au Canada.
En 2011, elle a été nommée témoin honoraire pour la Commission de vérité et réconciliation. Elle s’est engagée à partager la vérité des survivants et de leurs familles afin que le Canada n’oublie jamais sa véritable histoire. La même année, elle a également été nommée officière de l’Ordre du Canada pour sa promotion de l’écriture au Canada, de l’alphabétisation des adultes, de la santé mentale et de la vérité et la réconciliation. Elle est titulaire de huit doctorats honorifiques. Shelagh est présentement la chancelière de l’Université de Victoria et membre de la Première Nation métisse du Grand Victoria. C’est un honneur pour elle de s’entretenir avec Monique Gray Smith du territoire non cédé de la Première Nation de Snuneymuxw où elle habite comme visiteuse.
Teresa Edwards
Teresa Edwards est membre de la Première Nation Listuguj Mi’gmaq au Québec. Son nom cérémoniel est Young Fire Woman, un…
Teresa Edwards est membre de la Première Nation Listuguj Mi’gmaq au Québec. Son nom cérémoniel est Young Fire Woman, un nom qu’elle s’efforce d’honorer dans son travail à titre d’avocate internationale spécialisée dans les droits de l’homme. Teresa est la mère de trois personnes extraordinaires – Ashley, Dakota, et Derek, et la grand-mère (Giju) d’Alivia et Avery, qui l’inspirent à prôner pour l’équité pour les peuples autochtones en améliorant leurs conditions socio-économiques et leur bien-être général. Depuis plus de 30 ans, elle défend avec ardeur les intérêts des peuples autochtones en préconisant des changements dans les programmes, les politiques, et les lois au sein du gouvernement et en travaillant avec des organisations autochtones telles que l’Assemblée des Premières Nations, l’Association des femmes autochtones du Canada, et dans le cadre de sa pratique en droit.
Teresa est directrice générale et conseillère juridique à l’interne pour la Fondation autochtone de l’espoir (FAE) depuis quatre ans et demi. La FAE est un organisme de bienfaisance autochtone national qui a été fondé en 2000 et dont le mandat est d’éduquer et de sensibiliser le public à l’histoire et aux impacts intergénérationnels du système de pensionnats et d’externats indiens, de la rafle des années 60, et des liens aux impacts auxquels font face les autochtones aujourd’hui.
Nous vous invitons à vous joindre à nous pour entendre notre conférencière invitée : Teresa Edwards, (Young Fire Woman), directrice générale et conseillère juridique à l’interne pour la Fondation autochtone de l’espoir. Elle parlera des pensionnats et des externats indiens, de la rafle des années 60, et autres gestes d’oppression coloniale, et leurs conséquences persistantes pour les autochtones. Teresa discutera également des mesures à prendre pour devenir allié et de ce que l’on peut faire pour favoriser la réconciliation au Canada.
Dr. Marie Wilson (honoris causa)
Marie Wilson a été l’un des trois commissaires de la Commission de vérité et réconciliation (CVR 2009-2015), menant à des…
Marie Wilson a été l’un des trois commissaires de la Commission de vérité et réconciliation (CVR 2009-2015), menant à des comptes rendus écrit et oral sans précédent des faits et des répercussions chez les jeunes autochtones de plus d’un siècle d’éducation forcée dans des pensionnats au Canada. Conférencière éminente au Canada et à l’échelle internationale, elle met à contribution son expertise reconnue des succès et défis liés à l’avancement de la réconciliation.
S’exprimant avec aisance en français et en anglais, madame Wilson compte de nombreuses réalisations dans des carrières connexes, à titre de journaliste primée et formatrice, de cadre supérieure au palier fédéral et au palier territorial, d’enseignante au secondaire en Afrique, de professeure universitaire, et de consultante.
Elle a œuvré comme professeure de pratique pour l’Institute for the Study of International Development à l’Université McGill, à titre de mentore à la Fondation Pierre Elliot Trudeau et en tant que membre du conseil d’administration de la Fondation Rideau Hall et de la Société Radio-Canada (CBC/Radio-Canada).
Madame Wilson détient des doctorats honoraires de différentes universités canadiennes, et ses réalisations ont été récompensées par l’Ordre des Territoires du Nord-Ouest, l’Ordre du Canada, et la Croix du service méritoire.
Elle est son époux, Stephen Kakfwi, ont trois enfants et quatre petits-enfants qui sont ce qu’elle a de plus précieux!
Lori Marchand
Lori Marchand est devenue la première directrice administrative du Théâtre autochtone du Centre national des arts (CNA), en avril 2018.…
Lori Marchand est devenue la première directrice administrative du Théâtre autochtone du Centre national des arts (CNA), en avril 2018. Elle veille à ce que les histoires des Premières Nations, des Métis et des Inuits soient présentées sur la scène nationale. Mme Marchand est une chef de file reconnue dans le milieu du théâtre professionnel à l’échelle nationale. Elle a laissé sa marque comme directrice générale du Western Canada Theatre (WCT) de Kamloops, en C.-B., durant 19 saisons. Membre de la Nation Syilx, elle a joué un rôle clé pour encourager la création et la production d’œuvres autochtones.
Mme Marchand a obtenu en 1985 un diplôme en littérature anglaise à UBC. Elle a travaillé à la Société des femmes autochtones de la C.-B., puis a occupé les fonctions de directrice générale de l’Ontario Native Women’s Association. Elle est ensuite devenue agente des droits de la personne auprès de la Commission ontarienne des droits de la personne, après quoi elle est retournée dans le milieu théâtral, en 1989.
Après une décennie à remplir différents rôles en Alberta et en Saskatchewan, elle retourne à Kamloops, en 1999, pour se joindre au Western Canada Theatre. Grâce à son leadership et à sa capacité à rendre le théâtre accessible, innovateur, puissant et financièrement viable, le WCT est devenu la plus grande compagnie théâtrale professionnelle de l’intérieur du sud de la Colombie-Britannique. Le WCT est renommé pour le développement de nouvelles œuvres et de nouveaux talents, pour produire des pièces d’un calibre exceptionnel et pour son impact sur la scène nationale, grâce à ses partenariats et à ses tournées.
Tout au long de sa carrière, Lori Marchand a soutenu avec passion l’art et les artistes autochtones. Elle a notamment commandé et produit la pièce Ernestine Shuswap Gets Her Trout de Tomson Highway et la création de la pièce Where the Blood Mixes de Kevin Loring qui s’est vue couronnée du Prix du gouverneur général. Elle travaille actuellement avec Kevin Loring, récemment nommé au poste de directeur artistique, dans le but de mettre sur pied le nouveau volet théâtral autochtone au CNA.
Ses contributions en C.-B. et à l’échelle nationale incluent aussi de nombreux rôles tenus au sein de la Professional Association of Canadian Theatres en vue de contribuer à l’orientation de politiques pertinentes pour tous les professionnels du théâtre au Canada. Elle a été membre active du BC Arts Council, de 2010 à 2017, présidant les comités de planification stratégique et de programmation et occupant les fonctions de vice-présidente du CA.
L’engagement de Mme Marchand dans le milieu théâtral et dans la production d’œuvres autochtones ayant contribué aux arts et à la réconciliation a été reconnu par un doctorat en lettres à titre honorifique décerné par l’Université Thompson Rivers, en juin 2018.
Kevin Loring
Kevin Loring est un dramaturge, acteur et metteur en scène canadien de grand talent. Il a reçu le Prix littéraire…
Kevin Loring est un dramaturge, acteur et metteur en scène canadien de grand talent. Il a reçu le Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie théâtre de langue anglaise pour sa remarquable pièce Where the Blood Mixes, en 2009. Cette pièce explore les effets intergénérationnels du système des pensionnats autochtones. La pièce a été présentée lors d’une tournée nationale et a été jouée au Centre national des arts, en 2010, lorsque Loring y était dramaturge en résidence.
Membre de la nation Nlaka’pamux de Lytton en Colombie-Britannique, Kevin Loring a créé le projet Songs of the Land en 2012 en partenariat avec cinq organisations distinctes de sa communauté d’origine. Ce projet se veut une exploration d’enregistrements sonores datant d’un siècle contenant des chansons et des histoires du peuple N’lakap’amux. Loring a écrit deux nouvelles pièces basées sur son travail avec la communauté, soit Battle of the Birds, qui parle de violence familiale et d’abus de pouvoir, et The Boy Who Was Abandoned, qui porte sur la négligence à l’endroit des jeunes et des personnes âgées.
Artiste polyvalent et chef de file, Kevin Loring a été co-commissaire du Talking Stick Festival, artiste en résidence au Vancouver Playhouse Theatre, directeur artistique à la Savage Society de Vancouver, producteur du documentaire Canyon War: The Untold Story, et créateur/chef de projet et réalisateur du projet Songs of the Land dans sa communauté d’origine, la Première Nation de Lytton.
Mairi Brascoupé
Membre de la Première Nation Kitigan Zibi, Mairi Brascoupé est née et a grandi à Ottawa. Elle est titulaire d’un…
Membre de la Première Nation Kitigan Zibi, Mairi Brascoupé est née et a grandi à Ottawa. Elle est titulaire d’un baccalauréat en design de l’Université Ryerson dans le domaine de la mode et de la création de costumes. Elle veut intégrer la culture autochtone à son processus créatif. Elle a poursuivi cette voie durant ses études de maîtrise à l’université Central Saint Martins de Londres, en Angleterre. Cherchant à décoloniser la recherche et le processus de création, elle introduit le savoir traditionnel dans le milieu universitaire et l’espace conceptuel. À titre de résidente culturelle autochtone au Centre national des arts, Mairi s’occupe de programmes éducatifs et communautaires.
Jour 4 – Journée du chandail orange
11 h 30 (HE) – Mot de bienvenue et présentation du CNVR
Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
Séance 1 | Inscription requise: Voix autochtones (en français) Le tonsure de Meky Ottawa | Wapikoni/La platforme Télé-Québec en classe |
Séance 2 | Que signifie le port d’un chandail orange? | Theland Kicknosway |
Séance 3 | Coeurs et mains : le totem Oaklands | Carey Newman |
Séance 4 | Au-delà de la Journée du chandail orange | Phyllis Webstad |
Séance 5 | Saving the Spirit — La bravoure de Margaret Olemaun Pokiak-Fenton, auteure de Fatty Legs (Les bas du pensionnat) (Littérature) | Christy Jordan-Fenton |
13 h (HE) Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
Séance 1 | Dialogue des survivants (en français) | Richard Kistabish |
Séance 2 | Dialogue des survivants, Territoire du Nord-Ouest | Norman Yakelaya |
Séance 3 | Bonjour William (en français) (expérience de réalité virtuelle) | Jason Brennan |
Séance 4 | Dialogue des survivants – femmes inuites | Maata Evaluardjuk-Palmer, Edna Elias, l’honorable Levinia Brown |
Séance 5 | Dialogue des survivants – Ontario | Lila Bruyere |
Christy Jordan-Fenton
Christy Jordan-Fenton est l’auteure de quatre livres pour enfants primés, incluant le livre à succès Les bas du pensionnat, qui…
Christy Jordan-Fenton est l’auteure de quatre livres pour enfants primés, incluant le livre à succès Les bas du pensionnat, qui relate l’histoire de sa regrettée mère et meilleure amie Inuvialuit, Olemaun Margaret Pokiak-Fenton, qui a fréquenté un pensionnat de l’Arctique dans les années 40. Avant 2020, Margaret et Christy ont voyagé à l’étranger et ont donné plus de 100 présentations par année, afin de souligner la force et le courage des enfants autochtones qui ont été forcés d’être leurs propres héros dans les horribles pensionnats indiens fédéraux. Margaret est décédée en avril 2020, Christy continue toutefois de partager l’histoire de Margaret, avec son approbation. Christy travaille actuellement comme développeuse de curriculum et facilitatrice des programmes de renforcement des capacités auprès des nations autochtones du Nord et est codirectrice du Cultural Learning and Innovation Circle. Elle est également membre de Yellow Thunder ceremonial family de la Nation Kainai de la Confédération des Pieds-Noirs.
Jason Brennan
Jason Brennan est le président de Nish Media et un fier membre de la communauté Anishinabeg de Kitigan Zibi. En…
Jason Brennan est le président de Nish Media et un fier membre de la communauté Anishinabeg de Kitigan Zibi. En 15 ans, Nish a produit des émissions pour APTN, CBC, Radio-Canada, Ici ArtV, Canal D, PBS, TV5, RDI et CBC Docs.
En 2015, la société a sorti son premier long métrage dans les salles de cinéma québécoises. “LE DEP”, écrit et réalisé par Sonia Bonspille Boileau, a été sélectionné dans certains des plus grands festivals de cinéma du monde, tels que le Karlovy Vary Film Festival, le Vancouver Film Festival, le Raindance Film Festival, ImagineNative et l’American Indian Film Festival. Le deuxième long métrage de Bonspille Boileau, Rustic Oracle, sorti fin 2019 en pleine pandémie, a tout de même bénéficié d’une sortie nationale sur plus de 40 écrans dans trois grandes villes, Montréal, Toronto et Vancouver.
En 2019, Nish Media a obtenu le financement pour son troisième long métrage, “L’Inhumain”, qui mettra en vedette dans le rôle principal l’artiste québécois bien connu Samian. Cette fois, c’est Jason Brennan qui a assuré la réalisation de cette histoire d’horreur sur le Wendigo dont la sortie est prévue en 2022.
Tous ces efforts ont conduit l’entreprise à un accord récent avec Radio-Canada qui permettra à Nish Media de produire la toute première série dramatique francophone autochtone sur un grand réseau canadien.
Lila Bruyere
Mon nom est Lila B., et j’habite à Sarnia en Ontario et je suis membre du Cercle des survivants pour…
Mon nom est Lila B., et j’habite à Sarnia en Ontario et je suis membre du Cercle des survivants pour la Commission de vérité et réconciliation (CVR) à Winnipeg au Manitoba.
Je suis membre de la Première Nation ojibwée de Couchiching dans le nord-ouest de l’Ontario. J’ai fréquenté le pensionnat indien St. Margaret de Fort Frances, en Ontario de l’âge de 6 à 14 ans. Je suis l’avant-dernière d’une fratrie de douze, neuf frères et deux sœurs.
L’une des plus importantes répercussions du système de pensionnats indiens a été l’abandon, qui m’a lourdement affecté et qui a nui à mes relations.
Tant de choses se sont passées au cours de ces 32 années, mais je ne pourrais faire marche arrière, puisque j’y aurais probablement laissé ma vie. Je fais ce que j’ai à faire pour maintenir ma sobriété, et cela comprend des discussions périodiques avec mon conseiller, des échanges quotidiens avec mon parrain et un autre alcoolique. Mon fils qui fait partie du programme est mon plus grand supporteur, c’est bien d’avoir un fils dans le programme de réadaptation. Nous parlons constamment de réadaptation, nous faisons nos exposés sur mon expérience dans un pensionnat indien, en parlant de ma sobriété, car j’avais recours à l’alcool pour gérer ma douleur.
Nous faisons un retour en arrière seulement lorsque nous devons aider une autre personne et continuons de travailler à ce que les rêves deviennent réalité. Nous réaliserons soudainement que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions faire nous-mêmes.
Miigwetch {merci}
Lila
Theland Kicknosway
Theland Kicknosway est un jeune autochtone qui utilise sa voix pour diffuser son message et mettre en valeur la culture…
Theland Kicknosway est un jeune autochtone qui utilise sa voix pour diffuser son message et mettre en valeur la culture autochtone. Il appartient au Clan du Loup de la nation crie Potawatomi, et il est membre de la Première Nation de Walpole Island sur le territoire de Bkejwanong.
Theland est un pilier de la communauté autochtone en tant que chanteur traditionnel, batteur de tambours, danseur, activiste et influenceur. En 2018, Theland est devenu le plus jeune lauréat du Prix Indspire Culture, Héritage et Spiritualité. Ses efforts inédits ont de plus été soulignés dans Teen Vogue, Entertainment Tonight, et Complex. Âgé de 18 ans, Theland continue de briller.
Jour 5 – Transfert des connaissances : dialogues entre les Aînés et les jeunes
11 h 30 (HE) – Mot de bienvenue et présentation du CNVR
Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
Séance 1 | Se souvenir du passé, reconnaître le présent et bâtir un meilleur avenir. | Phil Fontaine, Ancien Chef national (APN) |
Séance 2 | La réconciliation communiquée en langues autochtones | Imelda (Opolahsomuwehs) Perley |
Séance 3 | Resistance, Governance and the Powley Decision | Mitch Case |
Séance 4 | Une approche à double perspective, la perspective des micmacs | Albert Marshall |
Séance 5 | Défense des intérêts et autonomisation des jeunes | Conseil des jeunes de l’APN: Winter Dawn Lipscombe et Rosalie LaBillois |
13 h (HE) Séances simultanées :
Séance | Thème (45 minutes) | Conférenciers |
Séance 1 | Inscription requise: Conversation avec une Aînée (en français) Auntie’s Hands de Gloria Morgan | Wapikoni/La platforme Télé-Québec en classe |
Séance 2 | Journées de la culture métisse | Shirley Isbister et Mya Hoskins-Fiddler |
Séance 3 | Histoires inuites : les arts et la vie | Sally Kate Qimmiunaaq Webster |
Séance 4 | Histoire de la création des Micmacs | Stephen Augustine, collège Unama’ki |
Séance 5 | Reflections on Truth and Reconciliation | l’ honorable Murray Sinclair |
Albert Marshall
Albert Marshall, LL.D. est un aîné qui appartient au clan de l’Orignal de la nation micmaque. Époux de feue Murdena…
Albert Marshall, LL.D. est un aîné qui appartient au clan de l’Orignal de la nation micmaque. Époux de feue Murdena Marshall. Ils ont habité dans la Première Nation d’Eskasoni à Unama’ki (île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse); ils ont six enfants, quatorze petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. Albert et Murdena ont toujours été des défenseurs passionnés de la préservation, de la promotion et de la revitalisation du savoir traditionnel micmac, notamment les langues, la spiritualité, les histoires, les pratiques et les forces de savoir. En 2009, Albert et Murdena ont reçu un doctorat honorifique en reconnaissance de leur dévouement et engagement envers ce travail. Leur énergie, leur sagesse et leurs connaissances ont permis de créer le programme académique novateur de science intégrative à l’Université du Cap-Breton dans les années 1990. Ensemble, Albert et Murdena ont lancé KECCA (Knowledge Education & Culture Consultant Associates) pour mieux mener à bien leurs activités et favoriser un avenir solide pour la nation micmaque et ses peuples. Albert est un ardent défenseur de la compréhension et de la guérison interculturelles et de nos responsabilités humaines envers toutes les créatures et notre Terre mère. Il parle couramment le Micmac et est la « voix désignée » pour les aînés micmacs d’Unama’ki en matière de questions environnementales. Albert siège à divers comités et conseils qui orientent les initiatives en gestion des ressources naturelles, en recherche et études en santé autochtone, ou qui s’occupent des questions de gouvernance des Premières Nations ou qui tente de mettre en œuvre des pratiques éthiques environnementales, sociales et économiques. Par exemple, il est membre du conseil consultatif du Collège Unama’ki de l’Université du Cap-Breton, du comité directeur de l’Initiative conjointe de planification environnementale (ICPE) du lac Bras d’Or, et du conseil consultatif du Centre de collaboration nationale de la santé autochtone basé à l’Université de Northern British Columbia. Albert a également siégé pendant plusieurs années au conseil d’administration de la Réserve de biosphère du lac Bras d’Or, le groupe qui a réussi à obtenir la désignation UNESCO pour la biosphère. Il est l’auteur de la célèbre expression Double perspective / Etuaptmumk comme principe fondamental pour le travail collaboratif qui consiste à apprendre à voir d’un point de vue fondé sur la force des connaissances et les méthodes de savoir des Autochtones et, d’un second point de vue fondé sur la force des connaissances et les méthodes de savoir des Occidentaux…, et apprendre à utiliser ensemble ces deux perspectives à l’avantage de tous. En 2009, Albert a reçu le Marshall Award for Aboriginal Leadership dans le cadre de la cérémonie des Eco-Hero Awards organisée par le NS Environmental Network (un organisme cadre d’organismes environnementaux et de santé provinciaux). Albert est né à Eskasoni en Nouvelle-Écosse. Jeune enfant, il a été enlevé à sa famille et a fréquenté pendant plusieurs années le pensionnat indien Shubenacadie sur la partie continentale de la Nouvelle-Écosse. Albert a été profondément marqué par cette expérience, mais aujourd’hui, il parle rarement de ces nombreuses années douloureuses et traumatisantes. L’expérience l’a plutôt incité à développer son lien à et approfondir sa compréhension de la culture dont il a été soustrait et de la culture à laquelle il a été contraint… et à poursuivre sa quête afin de ces cultures puissent exister parallèlement dans le respect mutuel des forces et des habitudes de chacune.
Stephen Augustine
Stephen Augustine est un chef héréditaire du Grand Conseil de la Nation micmaque et le vice-recteur associé des affaires autochtones…
Stephen Augustine est un chef héréditaire du Grand Conseil de la Nation micmaque et le vice-recteur associé des affaires autochtones et du Collège Unama’ki de l’Université du Cap-Breton. Auparavant (1996-2013) il était le conservateur d’ethnologie pour l’Est des Maritimes à la Division des services d’ethnologie du Musée canadien de la civilisation à Gatineau/Ottawa. Il détient une maîtrise en études canadiennes de l’Université Carleton axée sur l’élaboration du programme d’études sur le savoir traditionnel dans le contexte du système d’éducation et d’un baccalauréat ès arts en anthropologie et sciences politiques de l’Université St. Thomas.
Au fil des années, M. Augustine a partagé son expertise en recherche et en savoir traditionnel avec plusieurs organisations, notamment des ministères, l’Assemblée des Premières Nations et diverses communautés autochtones du Canada. Il fait partie d’un groupe consultatif sur les questions de biodiversité et a collaboré activement à des programmes des Nations Unies sur le développement et l’environnement. Il a enseigné des cours en études canadiennes à l’Université Carleton pendant dix ans (cours : peuples autochtones et économie du savoir) et a récemment enseigné des cours en études des Micmacs (cours: savoir traditionnel des Micmacs, histoire orale des Micmacs, économie du savoir des Micmacs, et apprendre des Gardiens du savoir micmacs). Il est souvent invité à titre de conférencier dans le cadre de conférences nationales et internationales. Il a publié des articles, a été enregistré pour la radio et divers programmes vidéo sur le savoir traditionnel, l’histoire et les traités des Maritimes, et la communication narrative. Il a organisé des ateliers interculturels et a fait des présentations devant un large éventail d’établissements (N.-U., ministères aux paliers fédéral et provincial, universités, musées, UNESCO et le Vatican). Son livre sur les collections du MCC (Mi’kmaq and Maliseet Cultural Ancestral Material, collection Mercure, MCC, 2005) s’est avéré une ressource précieuse pour les chercheurs universitaires et les enseignants.
Il a reçu son accréditation à titre de témoin expert dans différentes affaires portées devant la cour, impliquant l’accès des Autochtones aux ressources dans les Maritimes, étant reconnu pour ses connaissances de l’histoire orale et de l’ethnohistoire, et des traités de la région. En 2009, il a reçu le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones pour la culture, le patrimoine et la spiritualité et le Prix Dialogue du lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Il a de plus été nommé (automne 2008) membre de la Commission sectorielle, Culture, communication et information de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Il a été un aîné conseiller auprès des juges de la Cour fédérale du Canada, la Commission de vérité et réconciliation du Canada et de la Commission des droits de la personne du Canada. Dans son rôle de chef héréditaire du Grand conseil de la Nation micmaque et grâce à la formation qu’il a reçue des aînés depuis son plus jeune âge, Stephen J. Augustine maîtrise parfaitement les pratiques traditionnelles, sa langue et l’histoire de son peuple.
Imelda (Opolahsomuwehs) Perley
Dre Perley est membre de la Première Nation de St. Mary’s et l’aînée en résidence à l’école élémentaire Chief Harold…
Dre Perley est membre de la Première Nation de St. Mary’s et l’aînée en résidence à l’école élémentaire Chief Harold Sappier Memorial. Elle est également professeure à temps partiel à l’Université du Nouveau-Brunswick où elle enseigne les cours Wolastoqey Language et Wabanaki Worldviews. Imelda est retraitée de son poste à titre d’aînée en résidence de l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle continue d’endosser son rôle de conseillère culturelle auprès d’organismes communautaires, et d’agences provinciales et fédérales. Elle est consultante culturelle pour deux initiatives de Santé Canada; Oluwikoneyak Weckuwapasihtit (From the Womb to Beyond) dans le cadre du Programme de soins de santé maternelle et infantile et Ciw Wolakomiksuwakon (For Healthy Mind, Body and Spirit) dans le cadre du programme de mieux-être mental de la Nation Maliseet. Ses rôles traditionnels au sein de la communauté comprennent gardienne de suerie, enseignante de la roue médicinale, porteuse du calumet sacré, et gardienne des cérémonies des femmes.
Imelda a reçu de nombreux prix, certificats et médailles pour ses contributions à la langue et la culture. En 2012, Imelda a reçu la Médaille du jubilé d’or de la reine Elizabeth II pour ses services communautaires. En 2017, elle a également reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles de la gouverneure générale pour avoir mené des activités sur la langue et la culture. En 2017, Imelda figurait parmi les 150 ambassadeurs du Canada et continue de partager sa langue par le biais de tweets d’enseignement de la langue (@ askomiw150). La Maine State Legislative Assembly a également reconnu son dévouement aux efforts de revitalisation de la langue au sein de programmes universitaires et communautaires. En mai 2019, Imelda a reçu un doctorat honorifique en Lettres de l’Université du Nouveau-Brunswick pour son travail remarquable contribuant au soutien, à l’éducation et à la visibilité des Autochtones à l’Université du Nouveau-Brunswick et à travers la province.
Phil Fontaine
Phil Fontaine est le propriétaire de Ishkonigan Inc., une entreprise qui offre des services de consultation et de médiation aux…
Phil Fontaine est le propriétaire de Ishkonigan Inc., une entreprise qui offre des services de consultation et de médiation aux autochtones. M. Fontaine est également conseiller spécial auprès pour la Banque Royale du Canada. M. Fontaine a été le premier Chef national de l’Assemblée des Premières Nations à assumer trois mandats. Il est membre de l’Ordre du Manitoba et a reçu un Prix national d’excellence décerné aux Autochtones, le prix Equitas pour l’éducation aux droits de la personne, le prix d’excellence pour le leadership au Canada de l’Université d’Ottawa, la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II, et plus récemment, il a été nommé officier de l’Ordre du Canada. M. Fontaine est également titulaire de dix-huit doctorats honorifiques au Canada et aux États-Unis.
Sally Kate Qimmiunaaq Webster, inuite (Ottawa, Ontario)
Sally Kate Qimmiunaaq Webster est née près de Baker Lake au Nunavut. En 1956, le gouvernement fédéral a ouvert une…
Sally Kate Qimmiunaaq Webster est née près de Baker Lake au Nunavut. En 1956, le gouvernement fédéral a ouvert une école à Baker Lake, et Sally a commencé à fréquenter cette école à l’âge de 11 ans.
À 16 ans, Sally a commencé sa carrière en tant qu’aide-enseignante à Baker Lake. L’une de ses nombreuses tâches consistait à assurer la liaison entre l’enseignant et les parents.
Sally a ensuite été coordonnatrice du Groupe des femmes au campus de Baker Lake du Collège de l’Arctique, puis à l’association Pauktuutit Inuit Women of Canada à Ottawa. Sally est aussi une entrepreneure, ayant exploité Baker Lake Fine Arts and Crafts où elle coordonnait et faisait la promotion des œuvres d’art des femmes de Baker Lake. À titre d’aînée, elle est souvent consultée en raison de son expertise en matière d’art et de culture inuits. Sally est résidente d’Ottawa, elle est mariée, a cinq enfants et sept petits-enfants.
Winter Dawn Lipscombe
Winter Dawn Lipscombe est une fière membre de la Nation Wauzhusk Onigum du territoire visé par le Traité no 3. Winter…
Winter Dawn Lipscombe est une fière membre de la Nation Wauzhusk Onigum du territoire visé par le Traité no 3. Winter Dawn est représentante du Grand conseil du Traité no 3 auprès du Ontario First Nations Young Peoples Council (OFNYPC) et fait partie du Conseil national des jeunes de l’Assemblée des Premières Nations (CNJ de l’APN). Elle est titulaire d’un baccalauréat en relations internationales et en économie de l’Université Mount Allison.
Winter Dawn a été choisie en 2019 selon le processus traditionnel comme l’une des quatre jeunes faisant partie du Conseil exécutif des jeunes Oshkiniigiig du Traité no 3. Elle est responsable du portefeuille économique et milite en faveur du soutien des jeunes dans le domaine des affaires et de l’économie. Grâce à son travail, Winter Dawn a été choisie comme membre d’un panel de l’Institute for International’s Women’s Rights – Manitoba à l’occasion de la 64e Commission de la condition féminine de l’ONU tenue à New York.
En tant que membre de l’OFNYPC, Winter Dawn détient les portefeuilles du développement économique, de la santé mentale et du harcèlement sexuel au travail. Elle a activement participé au développement et à la conception des outils de l’OFNYPC en matière de gouvernance et des ressources pour aider les jeunes à mettre sur pied leurs propres conseils communautaires.
En 2020, Winter Dawn a été nommée par le ministre Todd Smith pour effectuer un mandat de trois ans au sein du Conseil du premier ministre pour l’égalité des chances. Ce conseil formule des recommandations sur la façon dont les jeunes peuvent surmonter les obstacles sociaux et économiques pour remporter du succès. L’un des objectifs prioritaires consiste à soutenir des mesures à long terme visant à aider les jeunes durant la pandémie de COVID-19.
Winter Dawn a été chef de délégation pour les Jeunes diplomates du Canada lors du Forum politique de haut niveau de l’ONU, en juillet 2021.
Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».
Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.